• Ils rêvaient des dimanches

    de Chrisitan SIGNOL, Ed Albin Michel

    Ils rêvaient des dimanches


    Premier volet d’un dyptique consacré à ses grands-parents, cette chronique qui se lit comme un roman est l’histoire de Christian Signol du côté maternel. Fils naturel d’un jeune châtelain et d’une servante qui l’a mis en nourrice avant de s’enfuir à Paris, Germain n’apprendra le secret de sa naissance que le jour du décès de son père. Il a sept ans quand Eugénie, sa mère, revient au pays. Elle n’a rien oublié de son humiliation et en rachetant avec ses économies les dettes d’un homme plus âgé qu’elle, cette femme de tête s’offre un mari, une respectabilité, un toit et un lopin de terre et surtout, elle offre un nom à son fils. La vie est rude sur le Causse et, à la naissance d’un nouvel enfant, ses parents sont contraints de placer Germain. La dureté de la vie de paysan poussera le garçon à devenir apprenti boulanger. Un choix qu’il ne regrettera jamais. Histoire d’une famille sur fond de grande histoire (les deux guerres mondiales, etc), « Ils rêvaient des dimanches » est un hommage émouvant à cette petite paysannerie du début du XXe siècle qui a vu ses petits-enfants aller à l’université.

    Mon avis

    J'ai découvert les romans du terroir il y a peu et j'avoue que j'y prends gout, peut être parce que je reconnais dans ces pages les paysages de mes vacances.

    Une belle écriture, pleine de justesse et de sensibilité sans être larmoyante, raconte la formidable ténacité d'une famille qui se bat jour après jour pour que les générations futures vivent mieux. Un véritable témoignage, fort et prenant.

    « Le match de la rentrée littéraire 2012Bleus sont les étés »

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