• Mal de mère de Rodéric Valambois

    4ème de couverture : 

    J'en suis le témoin et je raconte comment une famille heureuse devra renoncer à tout ce qui la construisait, perdre pied, devenir peu-à-peu une famille de cas sociaux. Je rends compte de l'évolution de chacun des membres de notre famille, pas seulement de celui de ma mère. Mon père qui s'est rapproché de nous par nécessité. Moi qui me suis endurcis pour me protéger. Mon frère qui, plus tard, deviendra un homme assumant ses responsabilités. Ma soeur qui n'aura connu notre mère qu'en état de dépendance, contrairement à mon frère et moi-même. Ma mère qui, je ne sais pourquoi, a lâché prise, le cerveau bouffé et le corps bouffi. Et puis les autres : les tantes, grand-mères, amis, commerçants, médecins, psychiatres, policiers, ceux qui faisaient souvent mine de ne rien voir, nous tournant le dos, nous jugeant, et ceux qui, parfois, nous comprenaient et nous aidaient.

    Mon avis : 

    Un constat assez froid sur l'alcoolisme d'une mère, sa déchéance vue dans les yeux d'un enfant qui ne comprend pas et perd peu à peu son innocence face à ce fléaux ravageur.

    Le regard de l'auteur est d'une justesse effrayante, il ne nous cache rien de la décadence de sa mère, de l'indifférence, la complicité ou le silence de l'entourage.

    Le choix du noir et blanc donne une dimension supplémentaire sans mettre en avant de mélancolie ou de tristesse.

    L'enfant grandit au fil des pages et avec lui le regard qu'il porte sur sa mère, et surtout cette incompréhension et cette envie de savoir le pourquoi de ce vice qui crevant régulièrement tout au long de la lecture.

    Un livre à conseiller à tous ceux qui sont confrontés aux problèmes d'alcool dans leur entourage.

    Mal de mère de Rodéric Valambois


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  • Arrête ton cinéma ! de Diane Kurys

    Synopsis :

    C’est dans l’enthousiasme que Sybille démarre l’écriture de son premier film. Actrice reconnue, elle va passer pour la première fois de l’autre côté de la caméra. Tout semble lui sourire. Ses productrices Brigitte et Ingrid sont deux personnages loufoques mais attachants et Sybille se jette avec elles dans l’aventure, mettant de côté sa vie familiale. Mais, du choix improbable des actrices, aux réécritures successives du scénario, en passant par les refus des financiers, le rêve merveilleux va se transformer en cauchemar. Incorrigible optimiste, Sybille réalisera trop tard que ses productrices fantasques et totalement déjantées vont l’entraîner dans leur folie…

    Avec Sylvie  Testud, Josiane Balasko, Zabu Breitman, Fred Testot, François Xavier Demaison...

    Mon avis : 

    Une critique un peu caricaturale du monde impitoyable et fantasque du cinéma.

    Le duo de productrices joué par Josiane Balasko et Zabu Breitman est complément déjanté. Entre elles deux, Sylvie Testud est une belle de ping pong qui perd les pédales et le fil de son film. Le trio marche plutôt bien et elles semblent s'amuser, nous peut être moins même si, bon public que je suis, j'ai éclaté de rire plusieurs fois plus par les situations que par la finesse de l'humour j'en conviens !!

    J'ai trouvé Fred Testot très bon dans le rôle du père,à contre emploi, ange de patience au service de sa femme.

    L'ensemble se regarde mais ne restera pas une grande comédie. Tout l'intérêt du film est dans la chronologie et du travail de création cinématographique qui me parait assez réaliste.

     


    Arrête ton Cinéma!
    Arrête ton Cinéma! Bande-annonce VF

    Arrête ton cinéma ! de Diane Kurys


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  • 1Q84 de Haruki Murakami

    4ème de couverture :

    Entre l'an 1984 et le monde hypnotique de 1Q84, les ombres se reflètent et se confondent. Unies par un pacte secret, les existences de Tengo et d'Aomamé sont mystérieusement nouées au seuil de deux univers, de deux ères... Une odyssée initiatique qui embrasse fantastique, thriller et roman d'amour, composant l'œuvre la plus ambitieuse de Murakami.

    Mon avis : 

     Voilà des années, peut être même depuis sa sortie que je suis intriguée par cette trilogie, je franchis le pas cet été ! 

    Le roman commence par les 2 histoires parallèles de Tengo et Aomamé qui prennent la parole alternativement, on sent rapidement qu'ils vont se croiser et c'est sans doute ce qui tient en haleine. 

    J'ai retrouvé avec plaisir l'écriture précise et poétique de l'auteur et je me suis laissée porter en douceur vers son univers fantastique et intrigant. J'ai quand même trouvé quelques longueurs dans la répétition de l'histoire des parents Aomamé. 

    "Le flot s'écoulait lentement et sur les terrains sableux poussaient des saules pleureurs. On distinguait les silhouettes élégantes des truites. Les feuillages d'un vert éclatant retombaient gracieusement à la surface de l'eau. C'était un paysage qui ressemblait à une gravure sur une assiette chinoise." p.92

    Comme souvent j'apprécie le regard que les auteurs portent sur la création littéraire et j'ai noté quelques citations que vous découvrirez au fil des dimanches à venir.

    1Q84 de Haruki Murakami

    1Q84 de Haruki Murakami

     

    Dans la catégorie UNE LETTRE ISOLEE

    1Q84 de Haruki Murakami

     

     


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  • Citation du dimanche #122

    « Je n'ai jamais eu de chagrin qu'une heure de lecture n'ait dissipé. » 


    Montesquieu, dans ses "Pensées diverses".

    1689 - 1755


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  • En attendant Bojangles de Olivier Bour

    4ème de couverture : 

    Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
    Celle qui mène le bal, c'est la mère, imprévisible et extravagante. Elle n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
    Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.
    L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.

    Mon avis :

    C'est avec un peu d'appréhension que j'ai ouvert ce livre, après tous les éloges lus sur les blogs et les prix remportés, j'avais un peu peur d'en savoir trop et ne pas prendre de plaisir à la lecture.

    Il n'en a rien été, j'ai aimé le style fluide de l'auteur et le regard de l'enfant qui ne comprend pas toujours ce qui se passe entre ses 2 parents extravagants. 

    Une belle histoire d'amour sous le regard innocent de l'enfant qui se laisse porter jusqu'au pire.

    Un roman court qui doit sans doute tout son succès à la fraicheur et la légèreté qu'il raconte mais qui ne restera pas gravé dans ma mémoire.

     

    En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut

    En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut

    dans la catégorie SPECTACLE

    En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut


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