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La littérature n'arrête pas les balles. Par contre elle peut empêcher un doigt de se poser sur la gâchette.
Peut être. Il faut tenter le pari.
Erwan Larher
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4ème de couverture :
La petite Agustina, à son habitude, est descendue seule sur la plage à l'aide de ses béquilles et la force de ses bras pour méditer sur l'inconstance de la vie. Il y a longtemps que sa mère, universitaire émérite partie explorer les espèces migratoires aux antipodes, l'a confiée à la bonne Nina, experte en confitures de rhubarbe, boudins au sang de mouton et autres délices. Avec pour père de substitution épisodique Vermandur le bricoleur au grand coeur, celui-là même qui vit accoucher en catastrophe la mère célibataire d'Agustina sur la banquette arrière de sa vieille automobile. Happée par son monde intérieur, Agustina fait bonne figure, se mêle volontiers aux activités puériles ou têtues des adultes, subit avec une dignité de chat la promiscuité désobligeante des collégiens, chante d'une voix de séraphin dans un orchestre amateur et se découvre ange ou sirène sous le regard amoureux d'un garçon de son âge. Mais Agustina fomente elle aussi un grand voyage : l'ascension de la Montagne, l'élévation qui lui donnera assez de coeur au ventre pour accepter sa destinée.
Mon avis :
Un roman un peu hors du temps, une saison avec Agustina et ce projet fou de faire le sommet de la montagne du village, à 844 mètres avec ses béquilles.
Rêveuse Agustina raconte sa vie, d'où elle vient, pourquoi elle vit avec Nina, entrecoupée de lettres de sa mère à la fois présente et tellement lointaine. Elle regarde les nuages, la mer, va et vient entre la plage et le jardin où elle a été conçue. Les personnages sont doux, se voudraient attachants mais ça manque de relief, l'histoire est un peu comme un épais brouillard, on cherche le chemin. On ne croit pas vraiment à son envie d'ascension de prendre de la hauteur sur la vie.
C'est avec déception que j'ai refermé ce livre, je n'ai pas retrouvé la plume que j'avais tant aimé dans "Rosa Candida".
Dans la catégorie COULEUR
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Mon avis :
A la limite du fantastique, dans une ambiance très années 20, ce roman se lit vite. Les personnages sont bien décrits quoiqu'un peu froids. Winter, contrebandier, est victime de mauvais sort, découvre l'amour sous les traits d'Aida qui va le désensorceler.
L'amourette des 2 héros prend vite le dessus sur l'intrigue et les faits fantastiques, ça traine un peu en longueur mais c'est quand même divertissant et original.
Le point fort de ce roman est le ressenti de l'époque, la façon de penser, de se vêtir, les interdits...
Merci à
Dans la catégorie GROS MOT
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4ème de couverture :
« CHACUN A SON ÎLE, JEAN LOUISE,CHACUN A SA SENTINELLE :SA PROPRE CONSCIENCE. »Jean Louise Finch, dite « Scout », l’inoubliable héroïne de Ne tirez pas sur l’oiseaumoqueur, est de retour dans sa petite ville natale de l’Alabama, Maycomb, pourrendre visite à son père, Atticus. Vingt ans ont passé. Nous sommes au milieu desannées 1950, et la nation se déchire autour des questions raciales. Confrontée àla société qui l’a façonnée mais dont elle croit s’être affranchie en partant vivre àNew York, Jean Louise va découvrir ses proches sous un jour inédit…Chronique douce-amère de l’adieu à l’enfance, entre tendresse et férocité, espoiret désenchantement, révolte et révélations, Va et poste une sentinelle est ledeuxième roman de l’auteure de Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur mais fut écritavant son livre culte, prix Pulitzer en 1961. Sa publication constitue aujourd’hui unévénement majeur car il s’agit d’un grand livre, puissant, émouvant, dérangeant :un troublant miroir tendu à un mondeMon avis :
Je vais commencer par parler de la lectrice, Cachou Kirsch qui avait déjà magnifiquement lu " Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur", elle est à nouveau à la hauteur apportant beaucoup à l'envie de poursuivre la lecture, par sa voix agréable, le jeu qu'elle met dans sa lecture et l'interprétation des différents personnages.
Scout revient dans la ville où elle a grandi et porte son regard d'adulte sur le monde, ce monde qui a changé. elle redécouvre son père, sa tante, revient sur son passé, ses émotions, des anecdotes.
On sent des regrets, de l'amertume, de nostalgie. Cet opus est moins frais et moins léger que le précédent mais le moment d'écoute reste agréable.
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4ème de couverture :
Comment préserver son bien-être face au stress de la vie quotidienne ? En apprenant la relaxation et la méditation !
Ce guide va vous montrer comment ces méthodes peuvent devenir les outils les plus naturels et les plus efficaces de votre équilibre.
Inspirés par le meilleur des grandes techniques, certaines bien connues (yoga, sophrologie, training autogène, méditation, hypnose), d’autres toutes récentes (pleine conscience, cohérence cardiaque, biofeedback), vous allez découvrir et pratiquer 25 exercices simples et rapides pour maîtriser la respiration, la détente musculaire, la concentration et la relaxation par la pensée et les images mentales.
Loin d’être une perte de temps, la relaxation et la méditation vont vous aider à être plus en phase avec vous-même au quotidien.Pour vivre sereinement actifs et activement sereins.
Mon avis :
Un livre qui survole un peu toutes les techniques de bien être, relaxation et méditation pleine conscience, accompagnés d'exercices qui sont peu exploitables pour le novice.
Tous les bienfaits sont largement documentés, c'est un bon point pour qui cherche ce qui peut lui correspondre au mieux. Les techniques sont décrites dans l'approche mais pas suffisamment en profondeur pour en tirer le meilleur. Heureusement à plusieurs reprise l'auteur invite le lecteur à se rapprocher d'un professionnel.
Dans la catégorie SPORT/ LOISIR
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