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4ème de couverture :
Aníbal n'a jamais été à la hauteur des attentes de son père, illustre historien. Chassé de l'université, il a sombré dans l'alcoolisme. Deux ans après sa mort, il reçoit sa part du testament : trois boîtes à l'étrange contenu. Ce père qu'il n'a fait que décevoir lui jouerait-il des tours depuis sa tombe ? Indigné et un brin maniaque, Aníbal part en guerre pour récupérer l'héritage familial...
Né en 1969 en Uruguay, Pablo Casacuberta est peintre, photographe, cinéaste et romancier. Il est l'auteur de cinq romans devenus célèbres dans toute l'Amérique latine.Mon avis :
Anibal, fils mal aimé ? rejeté ? C'est ce qu'il voudrait nous faire croire en tournant au tour de son nombril quasiment tout le roman. Il nous présente son père comme un égoïste qui n'a su que lui mettre des bâtons dans les roues pour faire capoter toutes ces tentatives d'avancer. Tout cela est mis en parallèle de l'histoire avec un grand H, dont l'homme, le père était un expert.
Et comme ça m'a agacé, comme j'avais envie de le secouer cet Anibal, lui dire d'ouvrir les yeux, de se bouger au lieu d'attendre ... ça a duré 188 pages, 188 pages pendant lesquelles je me suis demandé si je continuais ou si j'arrêtais...Quand tout à coup on sort de sa tête et on commence à agir. Alors c'est du grand n'importe quoi mais ça devient drôle, à la fois léger et dramatique et ces quelques pages restantes ont sauvé ma lecture.
dans la catégorie PERSONNAGE CELEBRE
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Comme je suis heureuse de voir revenir les fruits dans le panier de ma semaine.
Alors que beaucoup se pâme devant les fraises moi ceux sont plutôt les cerises qui me font craquée. Alors je partage.
Les autres participations sont chez Patricia
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En avril Vero ajoutait un modèle de carte dans les défis.
Je m'en suis inspirée pour 4 cartes qui sont partis cette semaine, pour des anniversaires et juste pour dire merci.
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4ème de couverture :
Il a suffi d'une fois. Une seule mauvaise décision, partir, suivre un homme à Paris. Moe n'avait que vingt ans. Six ans après, hagarde, épuisée, avec pour unique trésor un nourrisson qui l'accroche à la vie, elle est amenée de force dans un centre d'accueil pour déshérités, surnommé "la Casse".
La Casse, c'est une ville de miséreux logés dans des carcasses de voitures brisées et posées sur cales, des rues entières bordées d'automobiles embouties. Chaque épave est attribuée à une personne. Pour Moe, ce sera une 306 grise. Plus de sièges arrière, deux couvertures, et voilà leur logement, à elle et au petit. Un désespoir. Et puis, au milieu de l'effondrement de sa vie, un coup de chance, enfin : dans sa ruelle, cinq femmes s'épaulent pour affronter ensemble la noirceur du quartier. Elles vont adopter Moe et son fils. Il y a là Ada, la vieille, puissante parce qu'elle sait les secrets des herbes, Jaja la guerrière, Poule la survivante, Marie-Thé la douce, et Nini, celle qui veut quand même être jolie et danser. Leur force, c'est leur cohésion, leur entraide, leur lucidité. Si une seule y croit encore, alors il leur reste à toutes une chance de s'en sortir. Mais à quel prix ?
Après le magistral Il reste la poussière, prix Landerneau Polar 2016, Sandrine Collette nous livre un roman bouleversant, planté dans le décor dantesque de la Casse.
Mon avis :
Comme parlé de ce roman ? car il est plus que ça c'est une claque.
Sandrine Collette sous prétexte de nous raconter la vie Moe nous embarque dans un camp de réfugiés, car oui c'est bien cela dont elle nous parle entre les lignes. Un roman d'anticipation ? c'est ce qu'elle voudrait nous faire croire alors que ça se passe aux portes de nos villes.
Quel réalisme dans les conditions de vie ! Cette loi du plus fort omniprésente, la misère, la crasse, la violence parfois mais au delà de tout, alors que ce texte aurait pu être noir et plombant, la solidarité, l'espoir,
6 portraits de femmes que la vie n'a pas épargné depuis le début, tous plus forts les uns que les autres.
C'est un coup de poing un coup de coeur, je retrouve la Sandrine Collette de noeud d'acier, avec un réel plaisir.
dans la catégorie COULEUR
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