4ème de couverture : 

Sarah a toujours eu une mauvaise mémoire. Quand on diagnostique la maladie d'Alzheimer de sa mère, elle sait qu'elle doit noter tout ce qui se passe pour se rappeler les moments de folie, la beauté, la tragédie et les fous rires aussi.

Elle nous entraîne avec elle dans le voyage de sa famille en Alzheimer...
Un témoignage sur une maladie complexe, et un hommage d'une fille à sa mère.

Mon avis : 

Sarah nous raconte avec pudeur mais sans tabou, les quelques 6 années de la maladie de sa mère, des premiers signes jusqu'à la mort en passant par le douloureux diagnostique de l'Alzheimer. 

Cette BD dense en souvenirs est un vrai témoignage, raconté avec le coeur, l'émotion mais aussi tous les agacements, désespoirs, dépressions... 

Des illustrations en noir et blanc, peu chargées contrebalancent le texte bien présent. On s'attache facilement à cette famille, tellement elle est réaliste et sincère. Une famille qui fait ce qu'elle peut face à cette maladie, qui ne cache rien de la déchéance mais dans laquelle on sent tout l'amour qui fait tenir jusqu'au bout. 

dans la catégorie ADJECTIF (3)

127 p (4452p - 2466 p)

Présentation :

L'amour.

Je n'ai pas toujours les mots pour l'exprimer, mais j'ai toujours un crayon sur moi.

Mon avis : 

Une BD sans dialogue ni histoire juste des scènettes qui raconte l'amour, ou plutôt les amours sous toutes ses formes, avec poésie et sensibilité. 

De l'amour tendresse à l'amour brulant, de l'amour sauvage à l'amour ami, en passant par l'amour coquin, le sujet est abordé sans tabou. On y voit des couples mixtes aussi bien de peau que de sexe.

Les illustrations rondes et douces supportent magnifiquement le propos, les vêtements qui reprennent la couleurs du fond apportent encore plus d'enveloppements. Une BD comme un cocon. 

Merci  et  

120p (336p)

4ème de couverture :

 Je ne suis qu'un pauvre type qui aimerait pouvoir se dégonfler au point de disparaître... 

Tetsuo est un modeste père de famille qui se passionne pour les romans policiers. Il découvre un jour des traces de coups sur le visage de sa fille qui vient à peine de quitter le foyer familial pour vivre seule. Tetsuo retrouve rapidement le coupable et le suit. Sans savoir que cela le mènera à commettre un crime qui changera pour toujours la destinée de sa famille. Mais pour le bien de sa fille, ce papa fait le choix de la lutte...

Mon avis : 

Tetsuo doit rencontré le petit ami de sa fille mais a rapidement des doutes sur la façon dont celui ci traite sa fille. Alors qu'il mène son enquête le plus discrètement possible il va se rendre compte qu'il a mis les pieds dans un milieu peu recommandable et il va commettre l'irréparable. 

Fort de toutes les recherches qu'il a pu faire pour écrire ses romans policiers, il va mettre en pratique ce qu'il n'avait qu'imaginé.

J'ai toujours un passage un peu déstabilisant quand j'attaque un manga : la construction de l'histoire, la façon de tourner les pages et l'agencement des fenêtres ... Il m faut donc toujours un moment pour arriver en entrer dans l'histoire. 

Mais après là vraiment quel plaisir, j'ai adoré cette histoire, bluffée par les détails, et la précision des actions mises en place. A la fois la force et la fragilité de ce père, si peu sûr de lui d'un coté et d'un autre d'une grande maitrise quand il s'agit de sauver sa fille, sa famille. 

J'ai aussi aimé la finesse des traits. 

 576 p / 1000 décembre 2020

Dans la catégorie LIEU (12)

Présentation : 

Je ne veux pas être forte. Je ne veux pas être courageuse. Je veux retrouver ma légèreté. Lucie dort avec un couteau. Tamara se bat, se débat, s'anesthésie. Nicole, elle, choisit de s'effacer. Ces trois femmes ont été victimes de violences sexuelles. En réaction, elles s'inscrivent dans un atelier d'escrime thérapeutique. Un programme d'un an pour se libérer et reprendre la maîtrise de sa vie. Attaquer, se protéger, toucher. Sous les masques, la réparation peut s'amorcer.

Mon avis : 

3 femmes qui essaient de se reconstruire comme elles peuvent suite à des agressions sexuelles que l'auteur a la délicatesse de ne pas raconter, s'inscrivent dans un atelier thérapeutiques autour de l'escrime. 

Durant une année, elles vont évoluer, se libérer, se découvrir, s'ouvrir à elle même et aux autres, reprendre peu à peu confiance en elle et en la vie. 

Quentin Zuttion alterne les moments de vies privées des unes et des autres et les ateliers, peu à peu on voit naitre une belle amitié entre ces 3 femmes, on ressent les difficultés qu'elles traversent lors de ces séances, la difficulté à lâcher mais tout finit par s'éclairer, s'adoucir. 

C'est une belle surprise que la découverte de ces ateliers de guérisons par le sport. Les dessins sont doux et fluides. 

 206 p / 1000 juillet2020

Dans la catégorie PLURIEL (8)

Tome 4 

Peu à peu, une idylle s'installe entre William et Emma. Les deux jeunes gens, qui se retrouvent enfermés toute une nuit dans le Crystal Palace, découvrent leurs sentiments mutuels. Mais lorsque William, bien décidé à épouser la demoiselle, fait part de ses intentions à son père, le couperet tombe : pas question pour l'héritier des Jones de conclure une mésalliance !

La jolie femme de chambre décide alors de retourner dans son village natal pour commencer une nouvelle vie. Dans le train, elle se lie d'amitié avec Tasha, domestique au service de la famille Mölders, qui lui propose de rejoindre la maisonnée...
Trait fin et élégant, profusion des détails : la première série d'une auteure couronnée à Angoulême pour Bride Stories.

Tome 5 

William et Emma, qui entretiennent une correspondance secrète, se rapprochent peu à peu. Las de jouer double jeu, le jeune homme se décide alors à rompre ses fiançailles avec Eleanor : sans en avertir son père, il demande audience au vicomte Campbell et à sa femme pour leur faire part de sa résolution. Hélas, cette initiative a des conséquences funestes : Emma disparaît, enlevée par de mystérieux individus ! Avec l’aide de Hakim, William se lance à sa recherche…

Mon avis : 

Je me suis moins passionnée pour ces derniers tomes, que j'ai trouvé brouillon, avec ces histoires bonus, on sent que la managea voulait se faire plaisir. 

Alors même si les traits sont toujours fins et précis, ces scènettes n'apportent plus grand choses à l'histoire d'Emma et de William. 

C'est dommage, ces tomes ont gâchés mon enthousiasme.

 475 p/1000 juin2020