-
4ème de couverture :
Au numéro 12 de la rue des Murlins, à Orléans, vit Sauveur Saint-Yves, un psychologue antillais de 40 ans, 1,90 mètre pour 80 kg. Dans son cabinet de thérapeute, Sauveur reçoit des cas étranges comme ce monsieur Kermartin qui pense que ses voisins du dessus ont installé une caméra de vidéosurveillance dans le plafond de sa chambre à coucher ou comme Gervaise Germain qui s'interdit de prononcer le son « mal » par crainte qu il ne lui arrive un MALheur. Mais Sauveur reçoit surtout la souffrance ordinaire des enfants et des adolescents : Maïlys, 4 ans, qui se tape la tête contre les murs pour attirer l attention de ses parents, Ella, 13 ans, cyberharcelée par ses camarades de classe, Gabin, 17 ans, qui ne va plus au lycée depuis qu il passe ses nuits dans World of Warcraft, Margaux, 15 ans, qui en est à sa deuxième tentative de suicide ou sa soeur, Blandine, 12 ans, que son père aimerait mettre sous Ritaline pour la « calmer »...Sauveur peut-il les sauver ? Il n'a que le pouvoir de la parole. Il ne croit pas au Père Noël, mais il croit en l'être humain. A partir de 13 ans.
Mon avis :
A nouveau beaucoup de plaisir à la lecture de ces nouvelles aventures de Sauveur et fils.
Autour de nouveaux patients un peu de passage, on retrouve avec joie certains personnages récurrents, on les voit évoluer dans leur pathologie. On se passionne pour leur vie.
Et on s'inquiète pour Sauveur, va t il réussir à avancer dans sa vie ou va t il rester le psy 24h/24 7j/7 qui accueille à son domicile les abandonnés de la vie au risque de s'oublier lui même ?
En fond quelques messages simples à mettre en pratique, un réflexion sur la profession de psychologue qui soulage sans médicament.
Une bonne série.
Dans la catégorie PRENOM
6 commentaires -
Trinquant à la santé du bleu
Rouges appels aux véhémences
De quels feux êtes-vous semences
Pivoines nées coiffées des dieux
On dit que les printemps sont doux
Je dis moi – et je suis poète –
Qu’ils sont un peu comme vous êtes
Excédés farfelus et fous
Mais qu’elle est noble leur folie
Grandiose votre douleur
Tragédiennes entre les fleurs
– Il faut mourir – Aimons la vie© Éditions Arfuyen
votre commentaire -
Qu'avons nous fait cette semaine ?
Un petit plaisir sur le pouce et la découverte de la cuisine africaine, (Samoussas, poulet Yassa riz et banane plantain) entre copains vendredi midi avant de retourner à l'atelier bois ! Un peu épicé mais on s'est régalé.
D'autres participations chez Patricia
2 commentaires -
Je dédie mes poèmes
à tout ce que je ne comprends pas
À tout ce qui existe
et que je ne vois pas
Je les dédie au silence
qui se trouve au fond
de chaque fracas
Anise Koltz
Poème extrait de Galaxies intérieures © Éditions Arfuyen
2 commentaires -
Présentation de l'éditeur :
Le récit d'une grande dame revenue des camps, s'adressant à son père qui n'en est pas revenu, évoque l'inconsolable vie "d'après". Un texte interprété au plus juste par Sandrine Kiberlain.
"J'ai vécu puisque tu voulais que je vive. Mais vécu comme je l'ai appris là-bas, en prenant les jours les uns après les autres. Il y en eut de beaux tout de même. T'écrire m'a fait du bien. En te parlant, je ne me console pas. Je détends juste ce qui m'enserre le cœur. Je voudrais fuir l'histoire du monde, du siècle, revenir à la mienne, celle de Shloïme et sa chère petite fille."Mon avis :
Une longue lettre qui résume toute une vie ou presque : les horreurs des camps, les incompréhensions mais aussi le fatalisme, le retour à la vie amputé d'un membre de sa famille, les non dits face à ce qui ne sont pas passés par là, les manques, les pourquoi.
L'écriture est belle et Sandrine Kimberlain porte magnifiquement ce texte, court et profond, tout en pudeur.
Dans la catégorie DEPLACEMENT
9 commentaires