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Synopsis :
Pour assouvir un besoin de liberté, Teddy décide de partir loin du bruit du monde, et s’installe seul dans une cabane, sur les rives gelées du lac Baïkal.
Une nuit, perdu dans le blizzard, il est secouru par Aleksei, un Russe en cavale qui vit caché dans la forêt sibérienne depuis des années.
Entre ces deux hommes que tout oppose, l’amitié va naître aussi soudaine qu’essentielle.Casting :
Raphaël Personnaz
Mon avis :
Très librement inspiré du livre éponyme de Sylvain Tesson, on y découvre avec plaisir les grands espaces, la liberté, l'alcool qui accompagne chaque moment.
L'amitié apporte de l'action et du coup inocule complètement toute la recherche intérieure décrite par l'auteur. Il m'a semblé aussi trouver dans le film des scènes plutôt tirées de Sukkwan Island.
Il y a malgré tout un bon équilibre et Raphaël Personnaz est plutôt crédible dans le rôle de Teddy.
Ce film vaut surtout pour la beauté des paysages et de la lumière.
Dans les forêts de Sibérie
Dans les forêts de Sibérie Bande-annonce VF
4 commentaires -
4ème de couverture :
Quand Lili Colt arrive à Kodiak, un port de l'Alaska, elle sait qu'elle va enfin réaliser son rêve : s'embarquer sur un de ces bateaux qui partent pêcher au loin. Pour la jeune femme, une runaway qui a fui jadis le confort d'une famille française pour " faire la route ", la véritable aventure commence. Le choc est brutal. Il lui faut dormir à même le pont dans le froid insupportable, l'humidité permanente et le sel qui ronge la peau, la fatigue, les blessures...Seule femme au milieu de ces hommes rudes, au verbe rare et au geste précis qui finiront par l'adopter. A terre, Lili partage la vie des marins -les bars, les clubs de strip-tease, les motels miteux. Quand elle tombe amoureuse du " Grand marin ", elle sait qu'il lui faudra choisir entre sa propre liberté et son attirance pour cet homme dont la fragilité la bouleverse. Entre Jack London et Marguerite Duras, Catherine Poulain fait entendre une voix unique dans le paysage littéraire français, avec ce magnifique premier roman qu'on devine très autobiographique.
Mon avis :
On a beaucoup entendu parlé de ce livre à sa sortie, et comme à chaque fois j'ai envie puis j'hésite ... l'enthousiasme est un peu passé, d'autres livres sont sortis je me lance donc.
Et tout au long de ma lecture je me suis demandais pourquoi tant d'enthousiasme, ok c'est dépaysant, le grand nord le froid le monde presque exclusivement masculin, mais cette ve m'a semblé interessante pour e^tre vécue no pour être écrite car quelle monotonie, les jours de pêche : on lance la ligne, on remonte le poisson on l'éventre on remplit les caisses on les descend dans la cale et on recommence ... et j'avais l'impression délire toujours les mêmes passages. A terre, on rencontre untel ou untel et ça finit toujours au bar....
J'ai trouvé l'ambiance très froide, Lily m'est apparue transparente, je n'ai jamais senti de hargne, de force, de combat, d'envie, de désir ... je n'ai pas senti les vagues me submerger, le froid ou l'humidité me pénétrait ... Je suis restée à coté complètement à coté en me demander quand il allait enfin se passer quelque chose.
Merci
et à
Dans la catégorie SPORT ET LOISIRS
8 commentaires -
Il faut croire que la vie parfois est comme un roman,
elle a besoin d'un inconnu pour la raconter.
Thomas B. Reverly
1974 -
Il était une ville
7 commentaires -
4ème de couverture :
En 1929, sur une plage de Californie, a lieu la rencontre improbable de deux Anglais : Charlie Chaplin, le Tramp des bas-fonds londoniens et Winston Churchill, l'aristocrate qui allait bientôt sauver l'Angleterre de la barbarie nazie. Ils se confessèrent alors un secret bien gardé : leurs crises de mélancolie et leurs tendances suicidaires, et décidèrent que chaque fois que l'un d'eux serait en proie au « chien noir » (nom que Churchill donnait à sa dépression), il appellerait l'autre à l'aide. À travers ces rencontres réelles, Köhlmeier nous fait pénétrer dans l'intimité de deux monstres sacrés du XXe siècle.
Mon avis :
Voici un roman très largement documenté, qui retrace les vies de 2 grands hommes : Churchill et Chaplin autour d'un thème rarement évoqué, leurs tendances suicidaires qui sert plus de rampe de lancement que de sujet profond de ce livre, même s'il revient régulièrement au cours du récit.
L'écriture est agréable, l'histoire riche mais on reste un peu sur sa faim quant à la réelle amitié entre les 2 hommes. Les 2 noms sont un prétexte un peu grossier pour refaire le point sur les pressions, les mouvements politiques de cette époque.
Plus passionnée par Chaplin que pas Churchill, j'ai aimé lire sa façon de travailler, sa manière de s'exprimer, ses imitations, la façon dont il gérait sa création, la sortie de ses films :
"le langage de M. Chaplin est au delà des mots, et les mots qu'il prononce sont comme de la musique"
il lui arrivait des prospectus pour cherchez des acteurs ou des actrices :
"De longues files de candidats se formaient devant les studios. A chacun d'entre eux, il disait : jouez vous vous-même ! Ce n'est pas Juliette que je veux voir, ou Othello, mais vous ! Avec une joie secrète, il les voyait perdre contenance les uns après les autres. Alors, c'est lui qui les jouait. Et ils se reconnaissaient tous plus surement que dans un miroir. Ils étaient bouleversés. Il était rare qu'ils se fachent, la plupart venaient lui serrer la main avec gratitude, même lorsqu'il leur avait fait dire qu'on n'avait pas besoins d'eux. "
Fascinants bonhommes ! Et ce sont ces passages là qui ont fait que je suis allée au bout de ce livre, sinon pour le reste bof bof
Dans la catégorie VOYAGE
traduit de l'allemand
3 commentaires -
4ème de couverture :
A Sokcho, petite ville portuaire proche de la Corée du Nord, une jeune Franco-coréenne qui n'est jamais allée en Europe rencontre un auteur de bande dessinée venu chercher l'inspiration depuis sa Normandie natale. C'est l'hiver, le froid ralentit tout, les poissons peuvent être venimeux, les corps douloureux, les malentendus suspendus, et l'encre coule sur le papier, implacable : un lien fragile se noue entre ces deux êtres aux cultures si différentes. Ce roman délicat comme la neige sur l'écume transporte le lecteur dans un univers d'une richesse et d'une originalité rares, à l'atmosphère puissante.
Mon avis :
Un roman court et poétique, dépaysant et apaisant. L'écriture est belle comme souvent chez les auteurs asiatiques, précise et imagée.
Nous voilà en voyage à chercher l'inspiration avec Kerrand, auteur de BD, et nous découvrons cette petite ville de Corée qui vit au ralenti pendant l'hiver.
Pas vraiment de descriptions mais une ambiance de lenteur, de vie répétitive.
Nous sentons bien l'envie d'évasion et la curiosité de la narratrice, fascinée par cet auteur français et la quasi indifférence de celui ci, enfermé dans sa quête.
Une belle parenthèse qui a coupé avec les ambiances festives de cette fin d'année.
Les avis de Martine et de Jerome
Auteur suisse
dans la catégorie LETTRE ISOLEE
dominante de bleu
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