• Une journée particulière de Anne Dauphine Julliand

    4ème de couverture : 

    Le 29 février est une date qui n'existe que tous les quatre ans. C'est aussi le jour de naissance de Thaïs - la petite princesse d'Anne-Dauphine Julliand -, atteinte d'une maladie génétique orpheline. Thaïs a vécu trois ans trois quarts. Elle a eu une courte vie, mais une belle vie.
    Le jour où le 29 février réapparaît sur le calendrier, Anne-Dauphine s'offre une parenthèse, sans travail ni obligations. Elle veut vivre pleinement cette journée particulière: Thaïs aurait eu huit ans ! Le passé se mêle au présent. Chaque geste, chaque parole prend une couleur unique, évoque un souvenir enfoui, suscite le rire ou les larmes.

    Mon avis : 

    Quel plaisir de retrouver cette petite famille, après avoir lu leur combat dans "deux petits pas dans le sable mouillé".

    Bien sur ce n'est qu'une journée presque ordinaire, un anniversaire qu'ils ne fêteront jamais mais auquel ils pensent. L'occasion de revenir sur la vie de Thaïs avec une grande sérénité, sur le temps qui s'est écoulé depuis son départ, sur la famille qui s'est agrandie. Toujours autant d'amour, dans cette famille : un couple uni malgré les épreuves, des enfants réfléchis, des amis toujours présents.

    Mais aussi des pistes pour nous qui n'avons pas vécu ces épreuves, pour accompagner notre entourage si jamais celà se présentait.

    En refermant ce livre je n'ai qu'une envie : vous dire merci Anne Dauphine Julliand.

     

     

    Une journée particulière de Anne Dauphine Julliand

    Une journée particulière de Anne Dauphine Julliand

     

     


    2 commentaires
  • Citation du dimanche #11

    Platon - détail  L'école d'Athènes

     

    "Pour bien vivre, il faut entretenir en soi même les plus fortes passions."

    Platon 

    (427 - 347 avant JC)


    votre commentaire
  •  

    La mélodie des tuyaux de Benjamin Lacombe

    +  CD Audio

    Résumé : 

    Puisque Alexandre est un bon à rien, il ira travailler dans cette sinistre usine pleine de tuyaux. Mais le destin en a décidé autrement : grâce à la troupe de saltimbanques qui vient d’arriver et à la musique flamenco, Alexandre va trouver sa voie. Avec émotion et poésie, ce magnifique conte musical, porté par la voix d’Olivia Ruiz et superbement illustré, parle d’ouverture d’esprit face aux préjugés et de révélation de soi.

    Mon avis : 

    Quel bon moment passé à écouter ce texte lu par Olivia Ruiz agrémenté de  musiques tziganes et magnifiquement illustré par l'auteur dans un maxi format. 

    L'histoire de ce garçon considéré comme un bon à rien et qui va se révéler avoir un don pour jouer de la guitare, nous fait découvrir cette communauté souvent rejetée : "les gitans" ," les romanichels" "les voleurs de poules". D'une simple rencontre faite au hasard va naître un musicien hors pair, un autre regard porté sur ce "peuple", une histoire d'amour, tout simplement une autre vie que celle qui était destiné à ce jeune homme de 13 ans.

    Une belle découverte que même mon fils de 5 ans a apprécié.

     

    La mélodie des tuyaux de Benjamin Lacombe

    La mélodie des tuyaux de Benjamin Lacombe

     


    6 commentaires
  • Je vous en parlais la semaine dernière, nous avons eu la chance d’accueillir Stéphane Bataillon dans la cadre du printemps de poètes.

    Stéphane Bataillon,  jeune journaliste parisien de 38 ans, nous a raconté comment il est venu à l’écriture de poèmes et comment il fait vivre sa passion. A la suite d’une épreuve personnelle, et s’appuyant sur les témoignages d’amitié et de réconfort reçus à cette occasion, il a commencé à coucher sur le papier ou plutôt sur l’écran de son ordinateur : ses impressions, désirs, émotions  ressentis lors d'événements en apparence anodins, comme le cheminement d’un escargot par exemple ou une balade en forêt. 

    Il en est venu à nous prouver, face au travail des élèves d'une classe de CE2-CM2 exposé ce jour là, que nous étions tous égaux face à cet art, qu'il suffit d'avoir envie de jouer avec les mots, peu importe notre classe social ou notre niveau d'études.

    Puis il nous a présenté son oeuvre en lisant des extraits de ces 2 recueils (présentés ici) d'ailleurs il a commencé par lire celui là même que j'avais sélectionné dans cet article !

    Stéphane Bataillon

     

     

    D'une écriture quotidienne, il a expliqué comment il sélectionne, organise ses écrits pour donner un sens à ses recueils.

    Il a fini en annonçant la sortie en avril 2015 de son prochain opus.

     

    Une belle rencontre, un beau moment, une parenthèse qui laisse croire à tous les espoirs pour ce genre littéraire qui fait parfois si peur et qui est pourtant ancré en chacun de nous. 


    2 commentaires
  • Souviens toi de m'oublier de Régis Descott

     

    4ème de couverture : 

    Max était un crève-la-faim lorsqu il peignait Iris. Aujourd hui, ses tableaux s'arrachent à des prix auxquels il n aurait jamais osé rêver. Des tableaux de singes, cyniques, réalistes, grinçants. Fini les nus, fini les portraits d'enfants. Iris, journaliste politique, a passé ces deux dernières années à oublier son histoire avec Max, à se reconstruire auprès d Antoine, député aux dents de loup en passe d'obtenir un ministère. 
    Mais confrontée un soir à cet homme qu'elle a tant aimé autrefois, qui n'a peint qu'elle pendant quatre ans, Iris se heurte à une réalité terrifiante : Max ne la reconnaît pas. Vengeance ? Désespoir ? Amnésie ? Comment ont-ils pu devenir deux étrangers l'un pour l'autre, avec ces souvenirs qu'elle est désormais seule à partager ? 
    L'étrange trio va vite découvrir qu'on a parfois beaucoup à perdre à remuer le passé.

    Mon avis : 

    Quelle belle promesse avec ce roman: de l'art, de l'amour et une énigme ! Mais pas à la hauteur de mes attentes. Les personnages ne sont pas assez creusés du coup on a du mal à s'attacher. Le mystère de cette amnésie est un peu noyé dans les préoccupations politiques d'Antoine. L'affaire qui en révèle l'origine est à peine abordée et donc n'apparait que comme un prétexte. 

    Beaucoup de bonnes idées qui aurait pu faire un grand livre. Dommage.

     


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires