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Le grand royaume des ombres Arno Geiger
4ème de couverture :
Au mitan de la Seconde Guerre mondiale, auprès du lac autrichien de Mondsee, le jeune soldat viennois Veit Kolbe goûte quelques mois de convalescence. Au coeur de ce paysage alpin qui ferait presque oublier les combats, et grâce à l'amitié qu'il tisse avec sa voisine Margot, les forces lui reviennent. Mais la menace rôde comme une ombre et peut s'abattre de la façon la moins attendue. Dans le camp pour jeunes filles évacuées installé au bord du lac, une adolescente disparaît soudainement, mettant la petite communauté en émoi, tandis que les échos de la guerre, qui paraissaient pourtant lointains, se font plus réguliers et inquiétants. Tissant ensemble les voix de personnages complexes et attachants auxquels il est difficile de ne pas s'identifier, Arno Geiger nous révèle leur quotidien à mesure que la défaite approche. Roman à la fois sensible et épique, intimiste et historique, Le grand royaume des ombres brosse subtilement le vaste portrait d'une société sur le point de vaciller et nous montre comment la vie, même dans les moments les plus terribles, peut laisser éclore une forme de douceur.
Mon avis :
C'est sur le front russe que Veit Kolbe est assez gravement blessé, il retourne à Vienne chez ses parents pour sa convalescence, mais excédé par les propos de son père il s'exile chez son oncle en Autriche dans le petit village de Mondsee et essaie de reprendre gout à la vie.
Comme dans "Après" de Eric Maria Remarque on est témoin du décalage permanent entre ceux qui ont fait la guerre et ceux qui la suivent de loin et se permettent des réflexions.
Dans les premiers 100 pages, l'auteur place les personnages, il ne se passe pas grand chose, Veit erre comme une âme en peine qu'il est probablement et moi avec lui !
Peu à peu d'autres personnages entrent en jeu, même si je n'en comprends pas forcément les liens, ils apportent un éclairage sur la vie pendant la guerre sans être sur le front : les difficultés pour se loger ou se nourrir, l'incompréhension sur ce qu'il se passe, l'espoir toujours présent de retrouver ceux qui ont disparu, les bombardements, les injustices, les privilégiés...
Certains chapitres sont une succession de lettres mises bout à bout dans lesquelles on a l'impression de lire un peu tout le temps la même chose ...
Même si l'auteur a voulu porter un témoignage/ éclairage un peu différent de ce que l'on a habitude de lire sur la guerre, je suis profondément ennuyée tout au long de ce texte. Je n'ai pas su m'attacher ni à Veit ni aux autres personnages,
Merci dans le cadre des explorateurs de la rentrée littéraire
traduit de l'allemand
dans la catégorie ADJECTIF
Tags : Roman challenge
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Commentaires
J'aime bien les avis qui ne sont pas forcément positifs à tout prix, je ne le note donc pas ;-)
Je dis ce que je pense et ressens ! on ne peut pas tout aimé...