4ème de couverture : 

«  Cher connard,

J’ai lu ce que tu as publié sur ton compte Insta. Tu es comme un pigeon qui m’aurait chié sur l’épaule en passant. C’est salissant, et très désagréable. Ouin ouin ouin je suis une petite baltringue qui n’intéresse personne et je couine comme un chihuahua parce que je rêve qu’on me remarque. Gloire aux réseaux sociaux  : tu l’as eu, ton quart d’heure de gloire. La preuve  : je t’écris.  »
  
Après le triomphe de sa trilogie Vernon Subutex, le grand retour de Virginie Despentes avec ces Liaisons dangereuses ultra-contemporaines.
Roman de rage et de consolation, de colère et d’acceptation, où l’amitié se révèle plus forte que les faiblesses humaines…

Mon avis : 

Echange épistolaire entre Oscar, écrivain pris dans la vague #MeToo, et Rebecca actrice de 50 ans, amis d'enfance. 

Beaucoup de sujets sont abordés dans ce roman : les réseaux sociaux, le harcèlement, la drogue, le confinement, le monde artistique (littéraire et cinématographique), le féminisme, la politique ... tellement de sujets qu'ils sont survolés, et s'enchainent comme dans un magasine au gré des humeurs de nos 2 protagonistes. 

J'avoue m'être ennuyée, je n'ai pas retrouvé la hargne de l'écriture de Despentes qui me plait tant. Une photo de la société actuelle mais pas assez travaillée pour rester dans les mémoires, la mienne en tout cas.

Dans la catégorie GROS MOTS (12) 

352 p (31109 -1892)