• L'exception de

    Presentation de l'éditeur : 

    "Tu seras toujours la femme de ma vie". Dans le vacarme d'un réveillon de nouvel an, Maria n'entend pas ce que Floki, son mari, lui annonce : il la quitte pour son collègue, spécialiste comme lui de la théorie du chaos. Heureusement, dans la nuit de l'hiver polaire, Perla est là, charitable voisine d'à peine un mètre vingt, co-auteur de romans policiers et conseillère conjugale, qui surgit à tout moment de son appartement de l'entresol pour secourir fort à propos la belle délaissée... Ni Perla la naine surdouée, ni Maria l'épouse idéale démunie devant une orientation sexuelle désormais incompatible, ni les autres acteurs de cette comédie dramatique à l'islandaise adorables bambins, belles-familles consternées ou complices, père génétique inattendu ne détournent le lecteur d'une alerte cocasserie de ton, d'une sorte d'enjouement tendre, de brio ininterrompu qui font de l'Exception un grand roman de la déconstruction et de la reconstruction narcissique à la portée du commun des mortels.

    Mon avis : 

    Même si je n'ai pas retrouvé le bonheur ressenti lors de la lecture de "Rosa candida" j'ai aimé me plonger dans cette histoire de vie tout simple et assez banale mais tellement calmement raconté.

    Maria sous le choc de l'annonce de son mari avance dans cette nouvelle année malgré tout. Elle se débrouille comme elle peut soutenue par sa voisine naine, refait le film de sa vie en essayant de voir si elle aurait pu s'y attendre, mais sans s'appesantir pour autant.

    J'ai trouvé beaucoup de choses qui font écho à ma propre vie et sans rentrer dans les détails ça m'a apaisé. 

    Un roman qui a frôlé le coup de coeur.

    Traduit de l'Islandais 

    L'exception de Audur Ava Olafsdottir

     


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  • Lundi c'était l'anniversaire de mon amie Vero ... et entre scrappeuse on s'envoie des cartes ! 

    J'ai tout simplement suivi le pas à pas de la boite à créer pour faire cette carte qui me plait bien 

    Carte Happy Birthday

     


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  • Sukkman Island

    4ème de couverture :

    Une île sauvage du Sud de l'Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, toute en forêts humides et montagnes escarpées. C'est dans ce décor que Jim décide d'emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d'échecs personnels, il voit là l'occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu'il connaît si mal. La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu'au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin.

    L'interprétation toute en maîtrise de Thierry Janssen redouble la maléfique efficacité de ce roman inoubliable. Prix des lecteurs de l'Express, 2010

    Mon avis :

     Alors qu'on aurait pu s'attendre à un roman d'aventure, c'est tous autres thèmes que l'auteur aborde : la défaillance du père, l'isolement, l'adolescence, la culpabilité.

    De longs passages dans la nature permettent aux lecteurs de reprendre leur souffle entre chaque nouvel évènement tragique qui se succèdent inlassablement.

    La tension monte au fil de pages dans ce huit clos entre père et fils. Deux personnages qui sombrent progressivement. Nous ressentons l'impuissance du fils face à ce père qu'il ne connait pas, ne comprend pas et le père égocentrique incapable d'apporter sécurité ou réconfort à son fils.

    La voix de Thierry Janssen assez monotone amplifie encore cette sensation de tension. 

    Dans la catégorie LIEU

    Sukkwan Island de David Vann

    Thème du mois : Se passe sur un ile

    Sukkwan Island de David Vann

     


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  • Ce qu'il en reste de Loïc Dauvillier et Jérome D'Aviau

    4ème de couverture : 

    Il y a des évènements qui bousculent les certitudes. Pas trop le choix... Il faut remettre les choses dans l'ordre. Emboîter les morceaux de vie, même les plus banals. Tenter de trouver des réponses dans ce qu'il reste : les souvenirs.

    Mon avis : 

     Voilà une BD qui me laisse perplexe, je ne vois pas ce que les auteurs ont voulu nous raconter !!

    Sinon les illustrations en quasi monochromes restent vivantes et actuelles

    Dans la catégorie PONCTUATION

    Ce qu'il en reste de Loïc Dauvillier et Jérome D'Aviau


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  • Homère, Iliade de Alessandro Barrico

    4ème de couverture : 

    " La tristesse est notre destin : mais c'est pour cela que nos vies seront chantées à jamais, par tous les hommes qui viendront. " La voix d'Homère continue de résonner du fond des siècles. L'Iliade chante cinquante et un jours de la dernière année d'une guerre de dix ans qui prend fin avec la conquête et la destruction de Troie. Elle chante des dieux, des hommes et des héros, inoubliables dans la colère et l'ambition, l'audace et l'ingéniosité, la vengeance et la pitié, prisonniers des frontières d'un éternel champ de bataille. À partir d'une traduction moderne, Alessandro Baricco a concentré et ramené la matière première du texte à vingt et une voix dont la dernière, celle de l'aède Démodocos, raconte la fin de Troie ; les personnages d'Homère sont invités sur la scène - les dieux laissés au second plan - pour raconter, avec des accents très contemporains, leur histoire de passion et de sang, leur grande guerre, leur grande aventure.

    Mon avis

    " Lire l'iliade en public est un détail mais ce n'est pas n'importe quel détail. Pour être clair, je voudrais dire que l'iliade est une histoire de guerre, et qu'elle l'est sans précaution ni demi-mesures : elle a été composée pour chanter une humanité combattante et la chanter de façon inoubliable, pour durer dans l'éternité, et arriver au dernier fils des fils en chantant toujours la solennelle beauté, et l'irrémédiable émotion, qu'a été autrefois la guerre, et qu'elle sera toujours. A l'école peut être on la raconte différemment. Mais le point central est là. L'iliade est un monument à la guerre."

    C'est plus pour cette expérience de rendre ce grand classique plus vivant que pour l'histoire en elle même que je me suis replongée dans cette épopée. Et l'on peut dire que le pari est réussi. Le style d'Alessandro Baricco apporte un peu plus de modernité à ces batailles qui s'étalent dans le temps et au long des pages et qui dans la version classique n'avait été pour moi qu'une succession de noms assassinés au nom d'une cause que l'on a vite oublié.

    Cela reste malgré un roman sur la guerre et pas très gai mais malgré plus abordable.

     

     

     

     

     

    Homère, Iliade de Alessandro Baricco du mois de mai chez Enna et 20 points pour el groupe des palistes

     

    dans la catégorie PRENOM

    Homère, Iliade de Alessandro Baricco

     

    Traduit de l'Italien

    Homère, Iliade de Alessandro Baricco


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