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4ème de couverture :
Fatimah vit au Kurdistan irakien avec son mari, leurs enfants et la famille de son mari. Un jour, elle est emmenée à l'hôpital de Souleymanyeh, très grièvement brûlée. Un accident domestique, apparemment... " Apparemment " car ces accidents dont sont victimes de nombreuses femmes, en général très jeunes, masquent souvent des crimes d'honneur. Tandis que Fatimah va lutter pour vivre malgré ses blessures, pour ses enfants et le bébé qu'elle porte et qu'elle appelle le " bébé de la honte ", la vie dans son village s'organise sans elle. À tel point qu'il semble qu'elle n'ait jamais existé. Seule sa fille aînée continuera à évoquer son souvenir. Que va devenir Fatimah ? Que s'est-il passé le jour de l'" accident " ? le jour où le " bébé de la honte " a été conçu ? Quels mystères planent sur cette femme ? Un roman poignant pour décrire la terrible réalité des crimes d'honneur.
Mon avis :
Une première partie vraiment passionnante où les connaissances médicales de l'auteure nous font bien prendre conscience de la précision et de la difficulté des soins, mais aussi de la douleur pour la patiente.
Le suspens qui monte tout au long du roman entre l'angoisse de la fille qui ne sait pas ce qu'il est arrivé à sa mère et le secret que tait Fatimah, nous tient en haleine.
J'ai été moins convaincue par la fin mais je n'en dirais pas plus pour ne rien révéler.
Au final une belle découverte qui traite d'un sujet peau abordé en littérature et sans doute assez documenté.
Un roman qui a frisé le coup de coeur.
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et pour finir
C'est pour la bonne cause
De sa dure pointe de diamant
la poésie écrit
sur la vitre de la vieClaude Vercey
La bonne Cause (2012)
A l'année prochaine
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Parce qu'il n'est jamais trop tard pour faire ces voeux, d'après le speed scrapping proposé sur le forum mais que j'ai faite en différé ce weekend.
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Credo
Je crois en ceux qui marchent
à pas nus
face à la nuit
Je crois en ceux qui doutent
et face à leur doute
marchent
Je crois en la beauté oui
parce qu’elle me vient des autres
Je crois au soleil au poisson
à la feuille qui tremble
et puis meurt
en elle je crois encore
après sa mort
je crois en celui
qui n’a pas de patrie
que dans le chant des hommes
et je crois qu’on aime la vie
comme on lutte
à bras le corpsJean-Pierre Siméon,
1950 -
Sans frontières fixes, éd. Cheyne
Je participe avec ce texte à "poétisons" autour de l'insurrection poétique orchestré par ClaudiaLucia et Aifelle
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Si le jour est venu dans un jet d’étendards...
Si le jour est venu dans un jet d’étendards
Le soir s’en est allé avec la proie de l’ombre
Mes frères, les humains, qui veillez sur le tard
Je n’ai connu de vous que l’amitié du pain.
Je penche mon visage à dormir sur ma main
J’entends gonfler des voix dans le gras des collines
Les piverts ont cloué des forêts de sapins
Le feu n’avait plus faim de mes arbres de verre
Une horloge battait à la tempe du temps.
Mes frères, les humains, qui veillez sur la terre
- Maraudeurs accoudés dans le verger des lampes –
Jetez-moi vos fruits d’or jusqu’au frais du matin
Couvrez-moi de vos cris, de soupe, de chaleur
Que je brave la peur, la lune et les feuillages.Luc Berimont
1915 - 1983
Poésies complètes - Pressez Universitairez d'Angers
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