• Riquiqui ? de Magali Bonniol

     

    Présentation : 

    Il était une fois un petit garçon dans un grand lit. Il était vraiment tout petit. Si petit qu'aucun des monstres de la nuit ne voulait le croquer. Au contraire, ils se moquaient tous de lui et le traitaient de... riquiqui ! Le petit garçon, vexé comme un pou, décida de partir à la recherche d'un monstre dévorant, histoire de prouver sa valeur. Un dinosaure ? Un loup ? Un crocodile ? À chaque fois, sa tentative échouait. Jusqu'à ce qu'il rencontre... un monstre inattendu.

    Mon avis : 

    Un bel album coloré au texte simple et imagé. De belles illustrations en double page où le garçon tout petit s'interroge de page en page sur l’intérêt qu'il y aurait à le manger où tous les animaux ont une tête bien sympathique. 

    Un final drôle et surprenant.

    9/40

    Riquiqui ? de Magali Bonniol

    dans la catégorie Titre en un seul mot

    Riquiqui ? de Magali Bonniol


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  • En finir avec Eddy Bellegueule de Edouard Louis

     

    4ème de couverture : 

    "Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici". En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.

    Mon avis : 

    Voilà un moment qu'il est dans ma LAL celui là, depuis sa sortie et j'ai enfin pu l'avoir à la bibliothèque !

    ça commence très fort dès le premier chapitre, l'horreur de cette persécution nous arrive en plein face à peine imaginable. Et pourtant pour avoir vécu dans un petit village de Picardie je sais malheureusement comme ce que décrit Edouard Louis est criant de vérité.

    La crasse, la violence, l'alcoolisme, le racisme, les préjugés, les traditions sont présents à chaque page et le pire c'est qu'on s'habitue autant le premier chapitre nous met une claque autant le reste coule (presque) tout seul. On s'habitue comme le petit Eddy s'est habitué sans comprendre, parce que c'est "comme ça".

    Je ne résiste pas à l'envie de partager avec vous un passage qui m'a émue : 

    "L'enseignant qui m'interrogeait, l'homme aux cheveux blancs, Gérard, qui deviendra mon professeur de théâtre après mon admission, ne vécut pas du tout cet entretien de la m^me manière que moi. Il me confiera deux ans plus tard - avec cette douce ironie qui le caractérisait - que je l'avais supplié de m’accepter au lycée. Que j'étais presque à genoux devant lui. Il m'imitait : s'il vous plait monsieur sortez moi de là. Pitié, pitié. Il m'a dit que je n'avais pas cessé de sourire. Il n'avait pas trouvé cela naturel, mais avait été touché par la volonté puissante, il faudrait dire le désespoir, qui en émanait. Il m'a dit que l'avais recommencé lors de la deuxième partie de la sélection, en présentant la scène il y avait toujours quelque chose de suppliant dans ta voix, toujours." p.209

     

    Les avis de ThéomaAifelleSandrine

    dans la catégorie Gros Mot

    En finir avec Eddy Bellegueule de Edouard Louis

    coche 2 cases (15/50)

    Un livre d'un auteur de moins de 30 ans

    un premier roman qui a eu du succès

    En finir avec Eddy Bellegueule de Edouard Louis


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  • Le soleil à mes pieds de Delphine Bertholon

     

    4ème de couverture : 

    Deux sœurs, au cœur du printemps parisien. La petite,fragile et ravissante,  se protège du monde dans le cocon de sa chambre de bonne. La grande, elle, s'agite dans la ville. Nymphomane, tyrannique et machiavélique, elle tient sa cadette sous emprise. Liées par un terrible passé, les deux sœurs se démènent pour tenter d'exister, chacune à sa façon.

    Si le sort semblait avoir scellé leur destin, les rencontres parfois peuvent rebattre les cartes...

    Le Soleil à mes pieds est avant tout l'histoire d'une résurrection.

    Mon avis : 

    Une résurrection qui n'intervient qu'aux toutes dernières pages, en attendant on est pris dans un tourbillon de folie, de ressassements, de manipulations malsaines pour arriver à comprendre enfin au bon milieu du livre ce qui s'est passé pour que ces 2 jeunes femmes en arrivent là. 

    Un printemps triste autour d'une date anniversaire, le renouveau pour l'une d'entre elles mais dans un ambiance morbide et peu réjouissante.

    l'avis de Gambadou

    Le soleil à mes pieds de Delphine Bertholon

     


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  • Citation du dimanche #53

    Certains livres m'ont causé de vives et durables émotions, d'autres m'ont profondément bouleversé. A tel point qu'il m'est arrivé parfois, au sortir d'une lecture, de me retrouver comme drogué. La réalité ambiante me paraissait lointaine, j'avais le plus grand mal à reprendre pied dans mon existence, et tout ce qui survenait dans ma vie intérieure portait l'empreinte de ce que le livre lu avait déposé dans mes recès.

    Charles Juliet

    Dans la lumière des saisons

     


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  • Le briseur d’âmes de Sebastian Fitzek

    4ème de couverture : 

    Un psychopathe sévit dans les environs de Berlin. Lorsque la police retrouve ses victimes, elles sont vivantes et ne présentent pas la moindre trace de maltraitance physique. Mais elles sont psychiquement anéanties, comme privées de conscience... D’où le surnom que la presse lui a donné : le Briseur d’âmes. Caspar, un amnésique interné dans une clinique spécialisée, n’aurait jamais imaginé croiser son chemin. Et pourtant, en cette veille de Noël, alors qu’au-dehors une tempête de neige fait rage, lui, le personnel médical et quelques patients se retrouvent enfermés dans l’établissement, coupés du monde... en compagnie du Briseur d’âmes. Et cette fois, il tue !

    Aussi terrifiant et puissant que Thérapie, le roman qui l’a fait connaître, le nouveau thriller de Sebastian Fitzek se lit d’une traite…

    Mon avis : 

    Voilà bien longtemps que j'avais repéré ce livre et comme je suis dans un période polar un peu glauque je me suis dit allons y...

    Quelle déception ! Terrifiant, quand ? Puissant, ha bon où ça ? J'ai eu l'impression de tourner en rond dans cette clinique entre la salle d'IRM, l’ascenseur et la bibliothèque, je me suis demandée si je ne lisais pas sans arrêt les mêmes passages. Ha aucun moment je ne me suis interessée à ce qui arrivait aux personnages, je ne me suis attaché à aucun, n'ai même pas eu envie de savoir qui était vraiment ce "briseur d’âmes".

    J'ai trouvé l'écriture (la traduction) très scolaire avec beaucoup de répétition comme s'il fallait nous répéter sans arrêt les mêmes choses pour que l'on comprenne bien ce qui se passait.

    Non franchement TRES mauvaise pioche.

     

    Une couverture avec un oiseau

    Le briseur d’âmes de Sebastian Fitzek

    Le briseur d’âmes de Sebastian Fitzek

    traduit de l'allemand

    Le briseur d’âmes de Sebastian Fitzek

     

    Coche 1 case (13/50)

    un livre qu figure à la fin de ta LAL 

    Le briseur d’âmes de Sebastian Fitzek


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