• A l'ouest rien de nouveau de Erick Maria Remarque

     

    4ème de couverture : 

    Il faut relire À l’ouest rien de nouveau et la voix vibrante de ce jeune soldat allemand qui vécut l’expérience effroyable que fut pour cette génération encore adolescente l’épreuve de la Grande Guerre.
    Car comme l’écrit Patrick Modiano, « l’un des privilèges de la littérature, c’est justement de rompre le silence, de crever la carapace du conformisme, des idéologies et des mensonges politiques, de dire “Je”, au nom de ceux qui n’ont pas pu parler ou que personne ne voulait entendre ». 
    En 1928, Remarque commet donc le sacrilège de donner pour la première fois la vision de cette jeunesse sacrifiée, à laquelle il appartenait. Plus de glorification des faits d’armes, mais l’omniprésence de la mort et le tableau de l’Apocalypse. Le livre est interdit. Il deviendra un film mythique, que les autorités allemandes essaieront d’interdire également. Mais la puissance d’évocation de cette œuvre est telle qu’elle résiste à toute censure. Elle incarne si justement la bêtise et la cruauté infinies des hommes qu’on pense forcément au désastre des conflits suivants, à la marque indélébile laissée aux survivants. 
    Ecrit à la première personne, au présent, avec une sobriété qui souligne l’horreur quotidienne du front et de la vie dans les tranchées, ce roman nous interpelle du fin fond de l’enfer, dans la plus déchirante intimité.

    Mon avis : 

    Quelle force dans ce roman ! Je ne suis pourtant pas passionnée par la guerre mais là je ne pouvais pas lâcher ce livre à m'en étonner moi même.

    Un style d'une grand fluidité qui nous entraîne dans les combats, les tranchées, le froid, la boue, le manque de nourriture, les odeurs, les blessures, les morts...

    On partage le temps de cet écrit la vie de cette compagnie, où l'humain tenait une grande place pour pouvoir tenir. L'auteur en parlant à la première personne nous rend ce récit plus profond plus intime et porte un regard sur sa génération d'une grande lucidité mais qui m'a profondément attristée.

    Un roman que tout le monde devrait lire.

     

    A l'ouest rien de nouveau de Erick Maria Remarque

     

    Paru en 1928

    A l'ouest rien de nouveau de Erick Maria Remarque

    Traduit de l'allemand

    A l'ouest rien de nouveau de Erick Maria Remarque

     


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  • Citation du dimanche #20

     

    "Le bonheur est une petite chose que l'on grignote assis par terre, au soleil."

    Jean Giraudoux

    (1882 - 1944)


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  • SANTE ! - Collectif

     

    4ème de couverture:

    Et surtout la santé, hein !

    Un rhume, une angine, une grippette voire une petite gastro, on s'en accommode toujours, c'est pas bien grave, il paraît que c'est le corps qui dit stop.

    Ah oui ? Et qu'est-ce qu'il dit, le corps, quand on souffre d'une maladie systémique, d'une nanophtalmie, d'une réticulose ou d'une fibrochondrogenèse ? Il ne dit rien, et pour cause. Personne ou presque ne l'écoute. Il souffre d'un manque de moyens, de traitements, et, aussi, il souffre dans l'indifférence.

    C'est le propre d'une maladie rare : quelques cas ici ou là, peu de visibilité, peu de moyens, et des familles plongées dans le désarroi.

    Alors pour donner un coup de pouce à la recherche, le collectif des auteurs du noir sort un second recueil dont les droits seront reversés à la fondation Maladies rares.

    16 auteurs, pour 16 textes, 16 inspirations différentes sur la santé, bonne ou mauvaise.

    16 styles différents, 16 visions différentes, pour un recueil riche, varié et passionnant !

     

    Mon avis :

    16 auteurs et pourtant aucune nouvelle ne m'a emballée, même si elles sont bien écrites, je n'ai rien trouvé d'original, de prenant ou d'attachant, de glauque ou de noire, de vrai suspens ou de surprise.

    Je ne regrette pas mon achat pour autant : les droits d'auteur sont reversés pour la recherche sur les maladies rares, ouf ! tout n'est pas perdu.


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  • Un hivernage dans les glaces de Jules Verne

     

    4ème de couverture : 

    Un père refuse de croire à la mort de son fils et par à sa recherche dans le grand Nord. Il arme son navire, La Jeune-Hardie et part affronter les nombreux dangers d'une mer glaciale et d'une terre hostile, à une époque où explorer l'Arctique est un défi réservé à quelques aventuriers téméraires!

    Et si le grand péril venait davantage de la traîtrise des hommes que de la nature aux forces pourtant redoutables ? 

    Ce court récit offre, en réduction, toute la magie des grands roman de Jules Verne.

    Mon avis : 

    Le roman d'aventure par excellence, des rebondissements, des découvertes dans un vocabulaire technique et précis, beaucoup de détails aussi bien dans les instruments utilisés pour naviguer que sur la géographie des lieux traversés. Par contre les personnages ne sont pas tellement décrits en tant que tels, ils sont là pour servir l'histoire. 

    Un agréable moment de lecture qui reste quand même comme son titre un peu froid.

     

    Texte de 1855, entre dans le cadre du challenge : 

     

    Un hivernage dans les glaces de Jules Verne

    Que je n'abandonne pas malgré les apparences !!

     


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  • Vénise n'est pas trop loin de Christian Bruel

    Illustrations : Anne Bozellec

    Photos : Anne Galland

    4ème de couverture : 

    A treize ans -presque quinze, dit-elle-, lors d'un séjour avec sa mère à Venise, une adolescente se passionne pour un jeu d'adresse pratiqué discrètement sur le bord d'un canal. Certaine de gagner, elle entre dans la partie sans se soucier de l'enjeu. Elle perd. Elle perd, encore et encore. La partie achevée, l'adolescente découvre, tétanisée, qu'elle doit une heure de son temps au gagnant ! Comment sortir dignement de ce mauvais pas ? Etre grande n'est pas facile, à treize ans, presque onze.

     

    Mon avis : 

    Un roman qui vaut surtout pour ces illustrations... de superbes vues de Venise, des billets de musées, des photos.

    On sent chez cette jeune fille et sa mère la liberté de se promener dans cette ville mythique, une douce folie qui ne durera que le temps de ces vacances. La jeune fille aux portes de l'age adulte, se sent forte et invulnérable et pourtant l'inquiétude et les doutes s'installent.  

     

    Venise n'est pas trop loin de Christian Bruel

     


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