4ème de couverture : 

Linnea a quinze ans, plein de complexes et pas mal de questions qui lui trottent dans la tête. La seule qui la comprenait, c’était Pia, sa meilleure amie, son amie pour la vie… enfin, pour cent vingt jours, “sans compter les week-ends”, Linnea a fait le calcul une fois. Depuis que Pia est morte.
Avec Pia, elle pouvait parler de tout : de l’amour, de la mode, de Markus, le beau gosse dont toutes les filles rêvent, de son père qu’elle voit deux fois par an, de sa mère qui vit avec son nouveau conjoint une relation tumultueuse. Et de Dieu. Qu’est-ce que ça signifie “croire en Dieu” ? Car ce n’est pas exactement la même chose que le père Noël. Une chose est sûre, ce n’est pas la peine de compter sur Dieu pour résoudre les équations du second degré. Seulement voilà, Pia n’est plus là. Alors Linnea se souvient, puisque, comme dit son excentrique grand-mère, “pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d’abord bien s’en souvenir”. 

Mon avis : 

J'ai adoré "le mec de la tombe d'à coté" et "le caveau de famille" c'est donc en toute confiance que j'ai emprunté ce livre quand je suis tombée dessus à la bibliothèque. Et quelle déception !

Je n'ai pas du tout été intéressée par la vie, les interrogations et les réflexions sur la vie, Dieu ou la mort de ces 2 ados. Je les ai trouvé tout à fait banales peut être parce que j'ai moi même des ados à la maison et que nos discussions ont plus de profondeurs... ou peut être ai je passé l'âge ?

Je me voyais déjà emprunter la suite mais je passerai mon tour... 

Traduit du suédois il entre dans le challenge 

Présentation : 

Anna ouvre un oeil et se rend compte qu'elle est la seule réveillée, avec le chat Shiro. Elle descend silencieusement, vole des cerises et du lait, regarde la lune, joue avec la poupée de sa soeur, puis avec sa boîte à musique et ses crayons de couleur. 

Mon avis : 

Des illustrations toutes douces aux couleurs grisées de la nuit. Une histoire simple qui dédramatise les réveils nocturnes, permet de faire de petites bêtises sans se faire gronder et finir par se recoucher dans le calme et sombrer à nouveau dans le sommeil avec bonheur.

Je vois fleurir sur des blogs de belles citations ....

Ce qui me donne envie d'en partager aussi avec vous, je vous donne donc rendez vous tous les dimanches pour partager les citations rencontrées au fil de mes lectures, de mes visites ou d'échanges ...

Reçu dans la lettre de Nathalie qui accompagnait mon colis swap : 

"Hâte toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie"

Sénèque (4 av JC- 65 ap JC) - Lettres à Lucilius

4ème de couverture : 

Le chuchotement des rivières, petit homme ! N'oublie jamais !... 

Mon avis : 

Même si les dessins noirs et blancs donnent un a priori sombre à cette histoire il n'en est rien. Un enfant en vacances à la campagne comme une parenthèse... des souvenirs, des odeurs, des sensations, des découvertes, le bonheur retrouvé de nos 8 ans. 

4ème de couverture : 

Jean-Christophe Rufin a suivi à pied, sur plus de huit cents kilomètres, le «Chemin du Nord» jusqu'à Saint-Jacques-de-Compostelle. Beaucoup moins fréquenté que la voie habituelle des pèlerins, cet itinéraire longe les côtes basque et cantabrique puis traverse les montagnes sauvages des Asturies et de Galice. 
«Chaque fois que Ton m'a posé la question : "Pourquoi êtes-vous allé à Santiago ?", j'ai été bien en peine de répondre. Comment expliquer à ceux qui ne l'ont pas vécu que le Chemin a pour effet sinon pour vertu de faire oublier les raisons qui ont amené à s'y engager ? On est parti, voilà tout.»
Galerie de portraits savoureux, divertissement philosophique sur le ton de Diderot, exercice d'autodérision plein d'humour et d'émerveillement, Immortelle randonnée se classe parmi les grands récits de voyage littéraires. 

Mon avis : 

Un beau voyage en solitaire sur le chemin de St Jacques, un chemin qui mène le marcheur, qui le transforme, le dépouille, le guide, le malmène parfois. Un chemin qui nous fait découvrir ce que l'on est au fond de soi. On chemine avec l'auteur dans ces paysages sauvages ou industriels, sous le soleil ou sous la pluie, on dort avec lui sous la tente, dans les dortoirs, les odeurs... Rufin nous donne de ce périple une image pleine de justesse, n'essayant en rien de nous faire miroiter un chemin facile et seulement attrayant.

Au delà du témoignage, je vois presque dans ce récit un support pour préparer son pèlerinage, en toute connaissance de cause.

Lu aussi par Aifelle