• Le peintre de Fès de André Réveillaud

    Le peintre de Fès de André Réveillaud

     

    4ème de couverture : 

    La force de la race, unique roman d'André Réveillaud a été écrit en 1918, juste après l'armistice. Nous sommes en pleine période coloniale, une époque où la France trop sûre d'elle est convaincue que la civilisation européenne est supérieure à celles que l'on rencontre en Afrique. Pourtant certains esprits plus curieux, plus éclairés et surtout plus ouverts ne partagent pas cette vision dominatrice. André Réveillaud, administrateur civil de Méknès, puis Avocat à Fès épris de justice et défendant ceux qu'on appelle à l'époque les indigènes est de ceux-là. Son roman "La force de la race" ne fut publié qu'après sa mort. Pour cette seconde édition près d'un siècle plus tard, nous ne pouvions garder ce titre, tant le mot race est devenu lourd et chargé de sens surtout en France. Conserver ce titre eut pour effet de s'exposer à une incompréhension évidente et dommageable de la part de lecteurs du XXIe siècle. Pour comprendre le titre, il faut le placer dans le contexte du XIXe et début XXe siècles. Durant cette période, on parle de race comme on parlerait aujourd'hui d'ethnies ou même de cultures. Et "la force de la race" doit être compris non pas comme l'expression d'une quelconque supériorité d'un peuple sur l'autre, mais comme le poids déterminant de sa culture d'origine. Tout le thème du livre est derrière ce titre. Malgré son intelligence, sa culture, son enthousiasme pour la religion musulmane, et la découverte d'un Maroc qui le fascine et l'envoûte, le héros du roman ne pourra s'échapper de son origine et de sa culture chrétienne et française.

     

    Mon avis : 

    Un roman documentaire où l'on découvre les jardins cachés des riads de Fès, les artisans, la culture marocaine. On se prends d'amitié pour ce peintre française qui veut s'intégrer à tout prix et l'on comprends vite qu'il se fait des illusions qu'il deviendra peu à peu étranger dans son propre pays et restera toujours un français pour les marocains.

    De belles découvertes sensorielles, de jolies peintures de la femme de l'auteur agrémentent ce roman, un voyage dans le temps et dans l'espace mais qui reste malgré tout très actuel.

     

    Livre reçu dans la cadre de 

    Le peintre de Fès de André Réveillaud

     

    et qui participe au challenge

    Le peintre de Fès de André Réveillaud

     

    « Citation du dimanche #27l'encre et le sang de Franck Thilliez et Laurent Scalese »

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 9 Juillet 2014 à 06:40
    Aifelle

    Il n'est pas trop daté dans l'écriture ?

    2
    Mercredi 9 Juillet 2014 à 12:22

    @ Aifelle : étonnamment non !

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