• Ambiguités de Elliott Perlmann

    Ambiguité de Elliott Perlmann

    4ème de couverture : 

    "Est-il fou d'aimer sans espoir ou juste nécessaire?" interroge Elliot Perlman. Simon, le kidnappeur d'enfant, ne se pose pas la question : voici dix ans qu'il rêve de retrouver Anna, son amour de jeunesse. Une obsession dans laquelle il s'enfonce si profondément qu'un beau jour, enlever le fils qu'elle a eu avec un autre lui paraît la meilleure façon de la reconquérir. De cet instant de folie naît un imbroglio de relations improbables, de rencontres absurdes, de coïncidences lourdes de sens et de quiproquos. Si Simon n'avait pas été un instituteur au chômage, il ne serait pas enfermé dans son obsession amoureuse et n'aurait pas été enfermé par la force publique dans une prison de haute sécurité. Mais il vit dans un monde – l'Australie contemporaine – en proie aux illusions destructrices du libéralisme : un monde qui a besoin non d'enseignants mais de courtiers en Bourse, et qui envoie les don quichotte se faire soigner chez les psychiatres. Un monde où l'enfant est un produit marchand apte à doper les ventes des tabloïds – à condition d'être victime d'un ignoble pédophile pervers. Le coup de folie de Simon est raconté par ses sept principaux témoins – sept types "d'ambiguïté". Chacun d'entre eux colore la ligne faussement simple de l'intrigue de ses émotions, de ses désirs et de ses haines, pour former une fresque complexe où se perdre est un plaisir. Ces "histoires dans l'histoire" se cognent, s'imbriquent, et finalement se rejoignent pour mieux poser les vraies questions, dans un vaudeville tragique et somptueux.

    Mon avis : 

    7 personnages, 7 vies, 7 regards sur le même événements pour raconter  l'enlèvement de Sam et essayer de comprendre ce qui est passé par la tête de Simon.

     

    Un roman un peu déstabilisant au début mais dans lequel on entre avec plaisir. Les personnages sont tous pris dans leur problème et restent autour de leur nombril pour comprendre et avancer face à cet enlèvement. Ils sont travaillés, dans l'air du temps et imprégnés dans la société où Simon, marginal, mal compris est la victime idéale.

    644 pages

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    Tic Tac PAL - 6

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 27 Août 2015 à 05:53
    Aifelle

    J'ai tellement aimé "la mémoire est une chienne indocile", je note celui-ci.

    2
    Jeudi 27 Août 2015 à 14:06

    @ Aifelle : pareil cool

    3
    Brize
    Mardi 1er Septembre 2015 à 11:14

    Je l'ai déjà eu entre les mains (en bibliothèque), je l'ai feuilleté, mais je n'ai pas osé franchir le pas (un peu peur de m'y ennuyer, je suis toujours méfiante avec les pavés ;) ) ...

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    4
    Mardi 1er Septembre 2015 à 17:54

    @ Brize : et pourtant tu organises ce genre de challenge ! Je ne serai pas aller spontanément vers ce titre mais j'ai tellement aimé "la mémoire est une chienne indocile "du même auteur et comme une amie me l'avait prêté j'ai franchi le pas

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