• Rdv mensuel chez Enna 

    Le 09/09 à 09h09 et 21h09

    A 9h09 je partais de l'école après avoir déposé Aloïs ... 

    Le 09/09 à 09h09 et 21h09

     

    A 21h09, début de La Isla Minima

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  • Citation du dimanche #129


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  • Babyji

    4ème de couverture : 

    Elles sont trois – une lycéenne, une divorcée, une servante – à graviter autour d'elle. À travers un plaisir des sens aussi érotique que subversif, Babyji, adolescente de Delhi, cherche sa voie. Un voyage délicieusement initiatique qui révèle l'Inde moderne prête à s'émanciper, grâce au jeu des possibles, d'un passé étouffant et d'un avenir incertain. 

    Mon avis : 

    C'est un voyage au coeur de l'Inde que nous propose l'auteur, l'Inde des interdits ou tout au moins des non dits. 

    Comment une jeune adolescente s'éveille t elle à la sensualité (pour ne pas dire à la sexualité) dans une société régie par les règles et les castes ? Voilà un peu comment pourrait se résumer ce livre.

    C'est une image ambiguë de cette ado (16 ans) que  nous renvoie l'auteur, cette ado qui veut à tout prix sortir de ce carcan. Une image où je l'ai souvent prise pour un homme de part son attitude dominatrice, entreprenante, ses ambitions...

    Un personnage complexe, en construction qui a des envies mais aussi des doutes, comme peut l'être tout ado.

    Tant est si bien que passé la découverte de Anamika, de sa vie, de son entourage et de ses relations on a l'impression de tourner en rond, de faire avec elle un ^pas en avant puis un en arrière. On ne sait pas ce qu'elle veut vraiment et du coup on se perd jusqu'à l'agacement. Et un final en queue de poisson.

     


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  • La rage de Zygmunt Miloszemski

    4ème de couverture : 

    Le procureur Teodore Szacki n'est pas au mieux de sa forme depuis qu'il a quitté Varsovie. Il se sent en perpétuel décalage, tant dans sa vie de couple que dans ses relations avec sa fille adolescente. 
    Est-ce pour cela qu'un jour, il ne prend pas l'exacte mesure d'une plainte pour violences conjugales ? Avec des conséquences effroyables pour l'épouse battue... 
    Ou bien est-il simplement perturbé par une étrange enquête pour meurtre dont il a hérité - portant sur un squelette dont les os appartiendraient à plusieurs victimes... ? 
    Teodore Szacki va vite se rendre compte que les deux affaires pourraient être liées. La piste d'un insaisissable redresseur de torts se dessine, quelqu'un œuvre dans l'ombre, visiblement déterminé à rendre la justice pour pallier l'incurie des services de police.

    Mon avis : 

    Que de découvertes avec ce polar polonais, d'abord le pays : son histoire, ses coutumes, ses expressions, sa météo... puis un métier celui de procureur qui est totalement ignoré dans la plupart des romans policiers et qui n'est pas forcément montré ici sous son meilleur jour !

    "Une centaine de bonnes raisons de ne pas être procureur : la bureaucratie et ses statistiques débiles, en passant pas des experts assermentés incompétents et des policiers rétifs, jusqu'au poids psychologiques que fait peser le contact avec le mal ou le mépris social qu'ils rencontrent à chaque moment de sa vie."

    "les procureurs étaient les chefs qui, depuis la découverte du cadavre jusqu'à la libération du coupable à l fin de son incarcération, en passant par le procès au tribunal, contrôlaient le cours des évènements."

    Ce polar traite de la violence faite aux femmes par différentes affaires qui se recoupent. Le procureur Teodore Szacki n'y est pas très sensible et traite les plaintes un peu par dessus la jambe jusqu'à ce qu'il y soit confronté un peu plus personnellement. Et c'est là que l'affaire commence vraiment.

    J'ai aimé l'ambiance de ce roman un peu glauque dans la ville de Olsztyn, dont l'auteur ne nous fait pas une promotion très engageante : l'impression que cette ville n'est qu'un boulevard dans lequel la circulation se fait au pas dans les embouteillages et sous une pluie verglaçante, une brume glaciale, du brouillard, de la bruine,voire de la neige.

    Quelques scènes sont assez violentes mais malheureusement très réalistes. Le personnage de Teodore est peu sympathique même s'il est compétant, il est habité de cette rage qui a donné le titre du livre mais on ne comprend pas vraiment pourquoi.

    Sa compagne allège un peu l'ambiance générale, sa fille est tout à fait crédible comme ado ! 

    Un roman poisseux et gris, morose et froid. 

    Une belle découverte.

    La rage de Zygmunt Miloszemski

    traduit du polonais

    La rage de Zygmunt Miloszemski

     

    J'ai aimé le petit clin d'oeil de Pierre Lemaitre.


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  • Un nuage dans le ventre de Gilles Abier

    4ème de couverture :

    Depuis qu'il est tout petit, Eliot se raconte des histoires. Un rien suffit. Une image, une parole, un objet sont la porte ouverte à des aventures extraordinaires. Seulement voilà, chaque fois qu'Eliot voyage dans sa tête, il garde la bouche ouverte. Au désespoir de ses parents. "Ca te donne un air bête", lui dit son père. "Et c'est vraiment trop laid", ajoute sa mère. Mais rien n'y fait. C'est plus fort qu'Eliot. Alors un jour, la guerre à la gorge déployée est déclarée...

    Mon avis : 

    Quel joli titre pour ce petit roman sur la tolérance, l'acceptation de l'autre tel qu'il est et non comme on voudrait qu'il soit. 

    Une  belle douceur malgré toute la souffrance de cet enfant qui pour protéger son nuage décide de se taire et fait tout pour faire comprendre et accepter à ses parents ce qu'il est.

    Une histoire pour encourager les enfants à rêver et les parents à les laisser faire. Un roman à lire à eux pour ouvrir le dialogue sur ces petites phrases que l'on dit parfois et qui sont blessantes sans qu'on en ait conscience.

    Un nuage dans le ventre de Gilles Abier


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