• Petit détour et autres racontars de

    4ème de couverture : 

    De son séjour dans les années 50 chez les trappeurs du Groenland, Jorn Riel a rapporté ses désormais célèbres racontars. Un racontar, "c'est une histoire vraie qui pourrait passer pour un mensonge ; à moins que ce ne soit l'inverse" explique-t-il, plein de malice. Il ajoute - modestement - qu'il s'est contenté de rapporter, endossant le rôle de conteur et de passeur. Rôle qu'assument à leur tour Hervé Tanquerelle et Gwen de Bonneval en adaptant ces fabuleux récits en bande dessinée, où le burlesque et l'absurde se mêlent à la poésie et l'aventure.

    Mon avis : 

    Trois contes mis en images dépaysants et délirants.

    Les illustrations en noir et blanc rendent bien l'ambiance froide de  l'univers en arctique, les personnages sont magnifiquement croqués avec leur air bourru et buriné par les conditions climatiques. Entre légendes et réalités, ces histoires nous vont sourire voire rire.

    Une belle découverte.

    Dans la catégorie GROS MOT

    Petit détour et autres racontars de Jorn Riel, Gwen de Bonneval et Hervé Tanquerelle


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  • Sauf les fleurs de Nicolas Clément

     

    4ème de couverture : 

    Marthe vit à la ferme avec ses parents et son frère Léonce. Le père est mutique et violent, mais l'amour de la mère, l'enfance de Léonce et la chaleur des bêtes font tout le bonheur de vivre.
    À seize ans, elle rencontre Florent et découvre que les corps peuvent aussi être doux. Deux ans plus tard, le drame survient. Les fleurs sont piétinées, mais la catastrophe laisse intacts l'amour du petit frère et celui des mots.
    Une histoire bouleversante et charnelle, une langue d'une puissance étincelante : la voix de Marthe, musicale et nue, accompagnera le lecteur pour longtemps. Un texte fulgurant.

    Mon avis : 

     Quel étrange roman entre horreur et poésie, violence et musique. La dureté des propos est magnifiquement contrebalancé par la finesse de l'écriture, le rythme qui est donné aux mots, au phrases aux chapitres.

    J'aurai aimé relevé certains passages mais c'est impossible de choisir, c'est le livre entier que je vous aurai livré. Vous l'avez compris 

    Sauf les fleurs de Nicolas Clément

    L'avis de Gambadou

     


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  • En quête de sens de Nathanaël Coste et Marc de la Ménardière Synopsis : 

    Ni un film environnemental, ni un film de voyage, ni réellement fictionné, ni totalement documentaire, incarné mais pas intimiste, ce film ressemble au road-movie d’une génération désabusée à la recherche de sagesse et de bon sens.  En rapprochant les messages d’un biologiste cellulaire, d’un jardinier urbain, d’un chamane itinérant ou encore d’une cantatrice présidente d’ONG, Marc et Nathanaël nous invitent à partager leur remise en question, et interrogent nos visions du monde. Ce documentaire a été coproduit grâce à une campagne de financement participatif qui a mobilisé  963 internautes. Il est distribué de manière indépendante par l'association Kamea Meah.

    Mon avis :

     Avant la projection, les organisateurs de la soirée nous ont invité à ouvrir nos yeux, nos oreilles et notre coeur. 

    Ce film part à la conquête d'une autre façon de voir et de vivre le monde. Comme un voyage initiatique nous suivons Nathanael et Marc dans leur périple, écoutons les sages paroles de Vandana Shiva (Prix Nobel Alternatif) Trinh Xuan Thuan (astrophysicien) ou Pierre Rabhi (Agroécologue). 

    Rien n'est moralisateur, nous commençons par un constat pour arriver à des réponses / solutions où chacun a un rôle à jouer.

    Un film plein d'espoirs avec l'idée que c'est dans la simplicité et le bon sens que les choses vont pouvoir évoluer pour sauver l'humanité. 

    Pour les dates de projections c'est ICI


    En quête de sens


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  • Citation du dimanche #83

    La lecture et l'écriture atteignent un degré de délice qui s'accorde avec une forme fragile et miraculeuse de retour à la vie

    Amelie Nothomb

    1966-

    Robert des nomes propres p.95


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  • Courir avec des ciseaux Augenten Burroughs

    4ème de couverture : 

    Augusten a toujours su qu'il était différent. Mais différent de qui, de quoi ? De l'Amérique des années 70 ? De sa mère, complètement psychotique, qui se fait tripoter par la femme du pasteur en déclamant des poèmes ? De son père, alcoolique, qui testerait bien le couteau à pain sur la gorge de sa femme ? De son psy et tuteur légal, encore plus déjanté, qui lit l'avenir dans ses étrons, une Bible à la main ? Augusten verra bien. En attendant, il vit, tout simplement. Il pense à l'avenir. Il sera star, ou docteur, ou coiffeur. Il arrêtera de manger des croquettes pour chats. Ou pas. Récit d'une adolescence pas comme les autres dans une époque pas comme les autres.

     

    Mon avis : 

    ça aurait pu être lourd, glauque, insupportable mais Augusten Burroughs en a fait un livre drôle et enlevé.

    Etrangement, de savoir que ce roman est inspiré de sa propre vie, Augusten m'en a rendu la lecture plus supportable. Et pourtant quelles violences dans les réactions des adultes que cet enfant ne demande qu'à aimer, quel abandon cruel à lui même. Comment peut on grandir dans une telle saleté ? Que de questions ? et une seule réponse : la vie est plus forte que tout et Augusten s'en sort avec ses propres moyens, avec des frères et soeurs d'adoption. 

    Dans un style cru et imagé, qui ne nous épargne aucun détail même les plus insupportables, Augusten nous livre un livre fort dont on ne ressort pas indemne.

    Le film sera  t il à la hauteur ?

    Courir avec des ciseaux Augenten Burroughs

    dans la catégorie OBJET

    Courir avec des ciseaux Augenten Burroughs


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