• Tout est sous controle de Hugh Laurie

     

    Présentation : 

    Tout le mauvais esprit du génial interprète de Dr. House au service d'un thriller palpitant. 
    On peut avoir un caractère de chien, un sens de la répartie assassin, mais rester, même malgré soi, un mec bien. Hugh Laurie, formidable interprète du Dr. House, a largement su le prouver sur le petit écran, il récidive avec ce thriller palpitant dont le héros, Thomas Lang est un ancien militaire d'élite qui, hormis sa Kawasaki ZZR 1100, n'a pas grand-chose à perdre. Aussi, lorsqu'on lui propose 100 000 dollars pour tuer Mr. Woolf, un riche homme d'affaires londonien, Thomas ne se contente pas de refuser poliment, mais pousse l'indécence jusqu'à essayer de prévenir la future victime du complot qui se trame contre lui. Une bonne intention ? L'enfer en est pavé. 

    On retrouve dans ce thriller aussi prenant qu'un livre de Robert Ludlum, aussi décapant qu'un épisode de Dr. House, le mauvais esprit salvateur de Hugh Laurie, au service d'une intrigue passionnante et d'un personnage qu'on n'oubliera pas de sitôt.

    Mon avis : 

     ça démarrait plutôt pas mal, la belle voix de Fédéor Atkine, des pointes d'humour, une affaire qui démarre sur les chapeaux de roue mais rapidement je me suis perdue dans les personnages (2 ou 3 nouveaux à chaque chapitre) certains ne font que passer d'autres reviennent plus ou moins souvent, des détails à m'en plus finir qui portent plus préjudice à l'histoire qu'ils ne l'enrichissent. J'ai du souvent revenir en arrière pour garder le fil puis je me suis lassée et j'ai abandonné.

    livre traduit

    Tout est sous controle de Hugh Laurie

    Tout est sous controle de Hugh Laurie

     

    Tout est sous controle de Hugh Laurie


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  • C'est dimanche et je n'y suis pour rien de Carole Fives

    4ème de couverture : 

    Peintre de formation, Léonore a cessé de peindre pour enseigner. A plus de quarante ans, elle n'a pas créé la grande oeuvre dont elle rêvait, n'a ni famille ni enfant. Du jour au lendemain, elle décide de s'envoler vers le Portugal, le pays de José, son premier amour, disparu tragiquement à dix-neuf ans, disparition dont elle se sent encore aujourd'hui responsable. Dans ce récit raconté au jour le jour, Carole Fives parvient à retranscrire, avec humour et sensibilité, la fragilité de nos existences, tout en évoquant, avec beaucoup de pudeur, le destin ordinaire d'une famille d'immigrés, s'installant en France dans les années soixante-dix.

    Mon avis : 

    C'est vraiment un voyage particulier que nous fait faire Carole Fives en partant au Portugal à la recherche de cet amour mort il y a 25 ans.

    Un voyage à la découverte de ce pays où la famille est sacrée et où tout le monde semble se connaitre. Un pays où Eléonore est quasiment prise en charge et où tous ceux qu'elle rencontre semble vouloir autant qu'elle retrouver José.

    Entre les lignes, l'histoire de ces immigrés qui faisaient des allers retours entre la France et leur pays d'origine, les enfants qui restaient au pays en attendant que les parents s'installent, les espoirs, les mensonges. En filigrane l'histoire de José.

    Et au final un voyage libérateur.

    De belles scènes des personnages attachants, on a envie nous aussi d'aider Eléonore dans sa quête.

    Dans un style parfois poétique, parfois drôle, Carole Finves nous offre un beau périple.

     

    dans la catégorie PRONOM PERSONNEL

    C'est dimanche et je n'y suis pour rien de Carole Fives


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  • Citation du dimanche #67

    Sur les rayons des bibliothèques je vis un monde surgir de l'horizon

    Jack London

    1876 - 1916


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  • Barcazza de Francesco Cattani

     

    Présentation : 

    De l’eau à perte de vue, un soleil qui brille et qui brûle, une ou deux barques, des rochers, une maison blanche, comme plantée là au milieu de nulle part. Des enfants qui jouent et qui pleurent, des adultes qui parlent et s’observent, tous ensemble pour un moment, un moment qui se voudrait idyllique. L’atmosphère, chauffée à blanc par un soleil implacable et omniprésent, devient vite irrespirable. La tension sourde qui parcourt et nourrit Barcazza de bout en bout, indissociable de l’astre qui la provoque autant qu’il la représente, enfle jusqu’au point de rupture, ce moment étrange où les certitudes se délitent et où les habitudes font place à la violence. Quand les couples qui hier s’entrelaçaient soudainement se déchirent.
    Barcazza fait partie de ces oeuvres étranges, ces oeuvres à l’attrait indicible, où, semble-t-il, rien ne se « passe », mais où, par petites touches, en s’arrêtant sur quelques détails, sur certaines situations, tout est dit, simplement, sans démonstration. Comme dans un film d’Antonioni, le quotidien est vu ici par un prisme déformant, mais si peu, si délicatement, qu’il en émane un sentiment d’étrangeté proprement inexplicable.
    Et puis il y a quelque chose de proprement enivrant dans le trait fin et charmeur de Francesco Cattani, un trait habile que l’on serait prêt à suivre n’importe où. Barcazza est son premier livre.

     

    Mon avis : 

     ça pour être étrange elle est étrange cette BD : pas vraiment d'histoire plutôt des bribes de moments qui semblent pris au hasard dans ce lieu de villégiature loin de tout. Les personnages d'une partie sur l'autre n'ont même pas l'air d'être les mêmes.

    Les dessins en coups de crayons sans vraiment de volume ne donnent pas beaucoup plus d'indication mais laissent quand même passé des émotions, plutôt de l'angoisse pour moi.

     

     

     traduit de l'italien 

    Barcazza de Francesco Cattani

    Dans la catégorie UN SEUL MOT

    Barcazza de Francesco Cattani


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  • Les sauvageons de Ahmed Kalouaz

    Présentation : 

    Au milieu du XIXe siècle, les aventures d'un jeune garçon, Hippolyte Darasse, 14 ans, enfermé dans la colonie pénitentiaire de Boussaroque, dans le Cantal. Arrêté comme vagabond, il raconte les difficiles conditions de vie de ces centaines d'enfants, pas tous délinquants, vivant quasiment comme des bagnards. Un récit d'aventures façon xix* siècle, s'appuyant sur des faits réels, pour lequel l'auteur a mené une recherche documentaire. Un «Sans famille» d'aujourd'hui !

    Après la mort de son père, un charron du Cantal, Hippolyte Darasse, 14 ans, est confié par sa mère à un oncle peu affectueux. Aussitôt le garçon prend la tangente à la suite d'un colporteur rencontré dans une foire, qui se révèle être un voleur de grand chemin. Arrêtés tous les deux, le garçon est alors envoyé dans une de ces colonies pénitentiaires ouvertes au XIXe siècle pour les enfants délinquants ou tout simplement orphelins ou mendiants. En 1855, cette ferme, Boussaroque, est plus un bagne qu'un lieu d'éducation. Hippolyte raconte le dur travail des champs, la famine, les maladies, le cachot, mais aussi les amitiés et les entraides. L'aventure commence vraiment lorsqu'il décide de fuguer avec un garçon qu'il a pris sous son aile, Julien. Plus tard, son amour de la liberté le mènera jusqu'au port de Cette (l'orthographe de l'époque), puis, de retour à la colonie, à lutter contre les conditions de vie et les injustices.
    Ahmed Kalouaz a mené une recherche documentaire autour de ces bagnes pour enfants et s'est rendu sur les lieux où était installée cette colonie.

    Mon avis : 

    Ce roman d'aventures basé sur des faits réels que j'ignorais est vraiment agréable. On suit le jeune Hippolyte dans ses fuites et ses retours, la vie dans ce bagne, même si les descriptions ne sont pas très poussées. On "visite" le sud de la France entre Auvergne et Méditerranée par les chemins.

    C'est une chouette collection doado chez Rouergue, des courts romans basés sur des faits réels, par des auteurs reconnus.

    dans la catégorie GROS MOT

    Les sauvageons de Ahmed Kalouaz

     

    Tic tac PAL -3

    Les sauvageons de Ahmed Kalouaz

     

     

     


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