• Indigo  de Catherine Cusset

     

    4ème de couverture : 

    «De l'Inde elle avait vu pour l'instant un hôtel de luxe, des bâtiments universitaires, une ambassade, une place ronde poussiéreuse, un musée décati dont elle n'avait rien retenu sinon que l'histoire de l'Inde remontait à des temps très anciens [...]. L'Inde était invisible. Elle était invisible...» 
    Un festival littéraire réunit pendant huit jours en Inde quatre Français qui ne se connaissent pas. De Dehli à Kovalam, sur les routes saturées et électriques de l'Inde du Sud, leurs destins se croisent. Cette plongée dans l'immensité et l'urgence d'un pays où plane la menace terroriste va bouleverser leur vie, les confronter au plus intime d'eux-mêmes, à leur identité française. 

    Vive, incisive, Cécile Cassel fait vibrer les voix entrelacées d'Indigo au rythme des tablas et des cythares. Avec cette lecture, l'écriture ciselée de Catherine Cusset se révèle : teintée d'autodérision, habitée par le désir. 

    Mon avis : 

     Un voyage en Inde où l'on suit quatre personnage autour d'un évènement. Des retrouvailles, des révélations, des tromperies, des jalousies, toutes ces petites mesquineries de la vie qui remontent quand on se retrouve un peu isolés à l'étranger.

    Une semaine riche en évènements pour chacun des personnages, une semaine qui va changer le regard qu'ils portent sur eux même, une semaine qui va changer leur vie.

    Une fin qui se veut sans doute étonnante mais que j'ai trouvé bâclée.

    Cécile Cassel a une lecture rapide, qui m'a demandé beaucoup d'attention, m'a du coup un peu gâché mon plaisir et qui, à mon sens, n'entre pas en adéquation avec le pays dans lequel l'histoire se passe.

    J'ai apprécié les intermèdes musicaux traditionnels entre chaque chapitre qui éveille et dynamise la lecture.

     

    Indigo  de Catherine Cusset

    dans la catégorie Couleur

    Indigo  de Catherine Cusset


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  • Le petit chaperon qui n'était pas rouge de Sandrine Beau et  Marie Desbons

     

    4ème de couverture : 

    Il était une fois une petite fille qui vivait au bord d'une forêt, dans le nord de la Russie. Sa grand-mère, qui tricotait, lui avait fait un long manteau bleu, de petits gants bleus, et lui avait cousu une chaude chapka bleue. Si bien que tout le monde l'appelait "Le Petit Chaperon bleu".

    Mon avis : 

    Le conte du petit chaperon rouge détourné au pays de la neige et du froid mais où les animaux ne sont ps si méchants que ça.

    Les illustrations toute en finesse, la bonne bouille du chaperon et les yeux doux des animaux apportent une grande tendresse à cet album.

    La fin multi-choix est surprenante et invite l'enfant à émettre son avis voire à choisir lui même sa propre fin en l'invitant sur une double page à s'exprimer par écrit.

    Le petit chaperon qui n'était pas rouge de Sandrine Beau et  Marie Desbons

    14/40

    Le petit chaperon qui n'était pas rouge de Sandrine Beau et  Marie Desbons

    dans la catégorie objet

    Le petit chaperon qui n'était pas rouge de Sandrine Beau et  Marie Desbons


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  • Never let me go de Kazuo Ishiguro

     

    4ème de couverture : 

     Jadis, Kathy, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham, une école idyllique, nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur. Ils ont été éduqués dans l’idée qu’ils étaient des êtres à part, et que leur bien-être personnel était essentiel à leur épanouissement, ainsi qu’à la société dont ils feraient partie un jour. Mais pour quelle raison les avait-on réunis dans ce lieu si particulier ? Des années plus tard, Kathy s’autorise enfin à explorer les tréfonds de sa mémoire et tente de trouver un sens à leur passé commun. Une histoire d’une extraordinaire puissance, au fil de laquelle Kathy, Ruth et Tommy prennent peu à peu conscience que leur enfance apparemment heureuse n’a cessé de les hanter, au point de frelater leur vie d’adultes.

    Mon avis : 

    Quelle étrange atmosphère règne dans ce livre... tout semble un peu flou on ne sait pas vraiment quelle est cette école ? Pourquoi ces enfants sont protégés ? des bribes, des révélations à demi mot mais surtout une ambiance pesante au fil des pages jusqu'à la révélation finale.

    Un livre tout en finesse que j'ai lu il y a longtemps et dont je me souviens encore. Une chronique qui arrive pourtant grâce au film que j'ai vu récemment et qui transpose très bien cet univers si particulier.

    Une très belle lumière des personnages très neutres dans leur expression dans leur jeu ... une belle interprétation pour un film qui peut mettre mal à l'aise.

     

    Never let me go de Kazuo Ishiguro

     

    Traduit de l'anglais

    Never let me go de Kazuo Ishiguro


    Never Let Me Go
    Never Let Me Go Bande-annonce VO


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  • Bon rétablissement de Jean Becker

     

    Synopsis : 

    Suite à un accident, Pierre, la soixantaine, se retrouve cloué au lit avec une jambe dans le plâtre. Misanthrope au caractère bien trempé rêvant de silence et de solitude, voilà que le monde s’invite à son chevet. Il assiste alors impuissant à la valse quotidienne des médecins, infirmières et personnels hospitalier, puis de ses proches dont son frère Hervé. Au fil de rencontres inattendues, drôles ou touchantes, Pierre reconsidère certains a priori et pose sur les autres un regard différent. Et, contre toute attente, ce séjour à l’hôpital finit par ressembler à une renaissance…


    Bon rétablissement !
    Bon rétablissement ! Bande-annonce VF

     

    Mon avis : 

    Une comédie vraiment sympathique et très réaliste, où tous ceux qui ont déjà été hospitalisé peuvent se reconnaître. 

    Les personnages sont bien vus et chacun est bien dans son rôle :

    Gérard Lanvin en vieux grincheux s'adoucie au fil de son séjour. L'infirmière jouée par Claudia Tagbo est une pète sec au cœur tendre, dynamique et bien croquée. Jean Pierre Darroussin le frangin obéissant est aussi bien vu. Philippe Rebot que l'on croise de plus en plus souvent avec ses rôles décalés apporte de la fantaisie à l'ensemble. La petite jeune jouée par Mona Jabeur amène de la sensibilité, de la douceur et un coup de théâtre à l'ensemble.

    Certes il y a un peu de bons sentiments mais c'est une comédie qui se laisse regarder avec plaisir.

    D'après le roman éponyme de Marie Sabine Roger (à lire)

    Bon rétablissement de Jean Becker


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  • Citation du dimanche #60

    Un enfant qui lit sera un adulte qui pense

    Flore Vasseur

    1973


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