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    Katarina Mazetti : 2 coups de coeur !

    Le mec de la tombe d'à coté :

    Désirée, veuve depuis peu, se rend régulièrement sur la tombe de son mari, mais par acquit de conscience essentiellement... Son mariage tenait plus du «copinage» que du grand amour. Au cimetière, elle croise souvent un homme de son âge, qui vient se recueillir sur la tombe d'à côté, et dont l'apparence l'agace autant que ladite tombe avec sa stèle tape-à-l'oeil. Bibliothécaire, Désirée se consacre tout entière à son travail. Quant à Benny, il s'est retrouvé seul à gérer la ferme familiale et ses 24 vaches laitières après le décès de sa mère. 

    Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant, il suffira d'un sourire qui éclate simultanément sur leurs lèvres pour qu'ils soient tous deux éblouis. 
    C'est le début d'une histoire d'amour assez cocasse !

     

    Katarina Mazetti : 2 coups de coeur !

     

     

     

     

     

    Le caveau de Famille :

    Désirée la bibliothécaire et Benny le paysan se sont rencontrés dans Le Mec de la tombe d'à côté. Elle dévore les livres comme les produits bio, lui élève des vaches et n'imagine pas qu'on puisse lire "de son plein gré". Leur histoire d'amour n'est donc pas simple, mais ils s'accordent trois essais pour avoir un enfant ensemble. Si ça ne marche pas, c'est terminé pour toujours. Sinon... La suite du best-seller bourré d'humour de Katarina Mazetti.

     

    Mon avis : 

    Le doublé de l'été ! Une histoire d'amour moderne qui nait de manière plus que cocasse et qui est plus qu'improbable... et pourtant comment deux êtres tout oppose font pouvoir faire un bout de chemin ensemble.

    Une écriture dynamique, drole, sarcastique parfois, un roman à double voix (chaque chapitre raconte les mêmes faits vu à travers chacun des personnages). 

    Léger, frais, pour sortir du quotidien tout en s'y retrouvant, ces 2 livres nous font portés un autre regard sur nos propres réactions .... Vous avez compris : j'ai ADORE !

     

    Katarina Mazetti : 2 coups de coeur !

     

    Un autre avis chez Wakinasimba

     


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  • les 3 lumières

    Description de l'éditeur : 

    Dans la chaleur de l’été, un père conduit sa fille dans une ferme du Wexford, au fond de l’Irlande rurale. Bien qu’elle ait pour tout bagage les vêtements qu’elle porte, son séjour chez les Kinsella, des amis de ses parents, semble devoir durer. Sa mère est à nouveau enceinte, et il s’agit de la soulager jusqu’à l’arrivée du nouvel enfant. Au fil des jours, puis des mois, la jeune narratrice apprivoise cet endroit singulier, où la végétation est étonnamment luxuriante, les bêtes grasses et les sources jaillissantes. Livrée à elle-même au milieu d’adultes qui ne la traitent pas comme une enfant, elle apprend à connaître, au gré des veillées, des parties de cartes et des travaux quotidiens, ce couple de fermiers taciturnes qui pourtant l’entourent de leur bienveillance. Pour elle qui n’a connu que l’indifférence de ses parents dans une fratrie nombreuse, la vie prend une nouvelle dimension. Certains détails malgré tout l’intriguent : les habits de garçon dont elle se voit affublée, la réaction de Mr Kinsella quand il les découvre sur elle, l’attitude de Mrs Kinsella lors de leurs rares sorties à la ville voisine…

    Mon avis : 

    Je me suis tout à fait identifier à cette enfant partie passer l'été chez un couple à la ferme, elle se retrouve l'enfant unique soignée, choyée, aimée dans une campagne dont elle découvre les délices. Une écriture toute en douceur comme le vent irlandais, de belles descriptions de ces paysages sauvages : on se prend à courrir avec cette enfant dans les champs. 

    On sent bien qu'un secret plane, presque rien est dit il faut comprendre à demi mots, jusqu'à la fin qui reste en suspens ...

     

    Les trois lumières de Claire Keegan

    Aifelle l'a lu aussi !

     


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    Présentation de l'éditeur :

    Christian Bobin renoue avec la fibre narrative de ses grands livres : Le Très-Bas, Prisonnier au berceau, et construit celui-ci en quinze récits : des portraits d’êtres aimés (son père), des rencontres (Maria l’enfant gitane, une mendiante) des figures emblématiques (Soulages, Glenn Gould, Matisse, Pascal), des visions (une branche de mimosa, une cathédrale) et une longue lettre à la femme aimée et perdue, «la plus que vive». Entre ces récits, viennent des paragraphes courts, parfois écrits à la main, condensés sur une pensée, fulgurants de profondeur et d’humanité. Un même fil rouge unifie tous ces textes, c’est la voix de Bobin, à nulle autre pareille et son regard de poète qui transfigure le quotidien.

    Christian Bobin est né en 1951 au Creusot. Il vit près de sa ville natale, dans une maison au cœur de la forêt, où il se consacre entièrement à l’écriture. Il est l’auteur d’une vingtaine d’ouvrages dont les titres s’éclairent les uns les autres, comme les fragments d’un seul puzzle. Dans La part manquante, cette phrase comme un autoportrait : « Ce n’est pas pour devenir écrivain qu’on écrit, c’est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour. »

     

    Mon avis : 

    Un livre très poètique qui nous porte d'histoire en histoire sans but, juste comme ça. Envie de nous faire poser un regard différent sur des moments simples de la vie, de nous faire retrouver notre regard d'enfant qui s'émerveille d'un rien, voilà ce que nous propose Christian Bobin avec ce dernier livre : une pause... à déguster au jardin dans la douceur de la brise, bercé par le chant des oiseaux en prenant le temps de méditer sur chaque chapitre.


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  • Je vais mieux de David Foenikos

     

    4ème de couverture : 

    Un jour, je me suis réveillé avec une inexplicable douleur dans le dos. 
    Je pensais que cela passerait, mais non.
    J’ai tout essayé…
    J’ai été tour à tour inquiet, désespéré, tenté par le paranormal.
    Ma vie a commencé à partir dans tous les sens.
    J’ai eu des problèmes dans ma vie professionnelle, dans mon couple, avec mes parents, avec mes enfants.
    Je ne savais plus que faire pour aller mieux…
    Et puis, j’ai fini par comprendre.

    David Foenkinos est l'auteur de dix romans dont La délicatesse et Les souvenirs. Ses romans sont traduits dans plus d’une trentaine de pays.

    Mon avis :

    J'ai bien aimé ce portrait d'homme, sa façon de vivre sa douleur totalement refermé sur lui même, avec cette lancinante rengaine : intensité de la douleur, état d'esprit, reprise entre chaque chapitre. 

    Bien sur quelques aberrations, des rdv hyper rapides comme si le corps médical l'attendait mais globalement j'ai bien aimé et même souri ! Une bonne illustration da la façon dont le corps s'exprime pour nous faire avancer dans la vie quand on se voile la face. 


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