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Toute la violence des hommes de Paul Colize
4ème de couverture :
L'histoire de Nikola Stankovic et celle de tout un pays détruit par la guerre.
Dans la banlieue de Bruxelles, une jeune femme est retrouvée sans vie dans son appartement, criblée de coups de couteau. Tout accuse Nikola Stankovic, dernière personne que la victime a appelée avant sa mort. Il apparaît sur les caméras de surveillance juste après le meurtre, la police retrouve ses vêtements maculés de sang et découvre des croquis de la scène de crime dans son atelier d'artiste. Malgré ses airs d'enfant perdu, Niko est un graffeur de génie, que l'on surnomme le Funambule et qui émaille les rues de Bruxelles de fresques ultra-violentes.
Muré dans le silence, le jeune homme nie tout en bloc et ne répète plus qu'une seule phrase : c'est pas moi.
Si la force de Niko réside dans son mystère, les personnages clés de ce roman sont incarnés par Philippe Larivière, l'avocat de Nikola et Pauline Derval, la directrice de l'Établissement de défense sociale, qui va garder le jeune homme en observation pour quelques semaines. Ces deux professionnels rompus à l'exercice ont beau voir que tout accuse Niko, aucun des deux ne peut y croire. Ils vont devoir suivre leur instinct et laisser venir l'histoire. La vraie, celle de Niko et celle de tout un pays détruit par la guerre.Mon avis :
Le roman débute sur la découverte du corps d'une femme sauvagement poignardée dans la chambre. Rapidement les soupçons vont vers Nikola Stankovic, célèbre graffeur malgré lui qui peint des fresques demeurées ultra violentes sur les murs de la ville de Bruxelles.
Face à son mutisme, les autorités décident de mettre Nikola en observation psychologique. La directrice de l'établissement ainsi que l'avocat de Nikola vont tout mettre en oeuvre pour prouver l'innocence de l'accusé, basée sur leur intuition dans un premier temps puis en remontant l'histoire et en analysant ses fresques.
En parallèle, l'auteur nous raconte l'histoire tragique de Nikola, témoin de première ligne dans la guerre Serbo - Croate et en particulier la résistance de la ville de Vukovar, alors qu'il n'avait que 8 ans.
C'est un roman haletant, percutant, documenté aussi bien dans la recherche psychiatrique, que le fonctionnement de défense ou les techniques des tagueurs. Inspirée des fresques polémiques apparues sur les murs de Bruxelles en 2017, cette histoire est une interprétation très réaliste de leur origine.
On sent la blessure profonde de Nikola tout au long du roman face aux professionnalismes de la directrice de l'EDS et de l'avocat qui veulent à tout prix comprendre l'accusé avant de l'envoyer purger une peine qu'il ne mérite sans doute pas.
Le roman se termine par une interview de graffeur, si le coeur vous en dit je vous invite à jeter un oeil aux fresques polémiques auxquelles l'autre fait référence ICI
Merci aux éditions
d'un auteur belge
dans la catégorie PLURIEL
Tags : Roman Polar challenges
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Commentaires
Merci pour ta participation à mon challenge. Je fais le lien directement sur mon blog Ekla.
Je ne connaissais pas cet auteur et je suis tenté par ce que tu dis du bouquin.
Je vais maintenant voir les fresques en question. Je n'en ai pas entendu parler !
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Samedi 2 Mai 2020 à 14:44
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Un thème qui pourrait m'intéresser, je le note.
ça pourrait en effet. bonne soirée