4ème de couverture : 

Une jeune ethnographe russe débarque en 1947 à Ouelen, petit village au bord du détroit de Béring, dans le but de nomadiser dans la toundra avec une tribu tchouktche d'éleveurs de rennes. Séduite et fascinée par un jeune Tchouktche rencontré dès son arrivée, elle l'épouse et part vivre avec lui au sein de sa tribu... Roman d'amour pour un peuple à jamais perdu, destin fascinant d'une scientifique rattrapée par sa passion, constat lucide et sans concession des absurdités de l'histoire, ce livre d'un écrivain tchouktche aux prises avec sa mémoire est un véritable plaidoyer spirituel pour les derniers chamanistes. 

Mon avis : 

Je me suis régalée avec cette histoire ! Arrivée de la ville, Anna se lance corps et âme dans cette aventure au nom de la science et elle se fera rattraper par ses sentiments, bien au delà de ce qu'elle aurait pu imaginer.

Un beau mélange de découvertes sur la vie de ces nomades éleveurs de rennes, ces grands espaces désertiques et froids, des coutumes et des relations entre les différentes tribus mais aussi de la vie politique à cette époque en Russie, peu ou pas connue.

Le silence des grands espaces plane sur ce roman et malgré les difficultés et les tracas du quotidien, il s'en dégage une belle philosophie.

Une belle parenthèse dans notre vie trépidante, ça fait du bien !

Traduit du russe, il rentre dans le challenge 

La couleur "bleu" du titre le fait aussi entrer dans le challenge