• Les petites chaises rouges de Edna O'Brien

    Les petites chaises rouges de Enna O'Brien

    4ème de couverture

    Dès qu'il franchit le seuil de l'unique pub ouvert dans ce trou perdu d'Irlande, l'étranger suscite la fascination. Vladimir Dragan est originaire du Monténégro. Il entend s'établir comme guérisseur. On lui trouve un logement, un cabinet médical, et sa première cliente, une des quatre nonnes du lieu, sort de sa séance totalement régénérée. Rien d'étonnant à ce que Fidelma, très belle et mariée à un homme bien plus âgé qu'elle, tombe sous le charme. L'idylle s'interrompt quand Dragan est arrêté. Recherché par toutes les polices, il a vécu à Cloonoila sous un faux nom. Inculpé pour génocide, nettoyage ethnique, massacres, tortures, il est emmené à La Haye, où il rendra compte de ses crimes.

    Le titre choisi par Edna O'Brien s'éclaire alors, ainsi que l'introduction rappelant que 11 541 petites chaises rouges avaient été installées à Sarajevo en 2012 pour commémorer la mémoire des victimes du siège.

    Le vrai sujet de cet extraordinaire roman n'est pourtant pas la guerre civile de Bosnie, ni la figure de Radovan Karadzic, dont il s'inspire. Avec une infinie tendresse et une infinie compassion, la grande romancière irlandaise se penche sur le destin d'une femme ordinaire, que sa naïveté a rendue audacieuse, et dont l'existence a été ravagée pour avoir vécu, sans savoir à qui elle avait affaire, une brève histoire d'amour avec l'un des monstres les plus sanguinaires du XXe siècle. Après l'arrestation de Vlad, il est impossible pour Fidelma de rester en Irlande. Réfugiée à Londres, dans le monde souterrain des laissés-pour-compte, elle vit de petits boulots, hantée par une honte indépassable, et par la terreur.

    La prose d'Edna O'Brien est éblouissante : comme dans la vie, passant de la romance à l'horreur, d'un lyrisme tremblé au réalisme le plus cru, de la beauté au sentiment d'effroi le plus profond, elle nous donne, avec ce roman de la culpabilité et de la déchéance d'une femme, son absolu chef-d'oeuvre.

    Mon avis

    C'est avec perplexité que je ferme ce livre à la fois admirative par le style de l'auteure qui sait créer des ambiances aussi douces que violentes, poétiques que crues et totalement désorientée par l'histoire. 

    J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce roman, qui m'a paru totalement décousu. J'ai cru à plusieurs reprises avoir en main un recueil de nouvelles pendant lequel un ou deux personnages réapparaissaient. 

    Je crois que je suis passée totalement à coté de ce roman et je ne suis allée jusqu'au bout que pour la beauté des mots. 

    traduit de l'anglais (Irlande) 

    Les petites chaises rouges de Enna O'Brien

    dans la catégorie COULEUR

    Les petites chaises rouges de Enna O'Brien

     

    N° 30 book jar de janvier

    Les petites chaises rouges de Enna O'Brien  

    Les petites chaises rouges de Enna O'Brien Les petites chaises rouges de Enna O'Brien

     

    « Citation du dimanche #195Faillir être flingué de Céline Minard »

    Tags Tags :
  • Commentaires

    1
    Aifelle
    Mardi 16 Janvier 2018 à 11:12
    Aifelle

    J'ai lu des billets très élogieux sur ce roman ; ton avis me refroidit un peu.

      • Mardi 16 Janvier 2018 à 17:38

        Oui j'en ai lu aussi ... peut être que ce n'était pas le moment pour moi ! 

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :