4ème de couverture : 

Orphelin depuis le suicide de son père deux ans auparavant, Arthur Plesne, serveur dans un restaurant bordelais, trimballe une vie morne teintée d'une inébranlable misanthropie. Persuadé du malheur des autres, il aura l'occasion de confronter sa vision de l'homme avec la mission bien tangible que lui confie son patron au restaurant, Charles Jacquemin. Entre Bordeaux et le bassin d'Arcachon, Arthur n'aura de cesse de chercher cette mystérieuse femme en robe à fleurs qui pose de dos sur une vieille photographie donnée par Jacquemin et à laquelle il semble désespérément attaché. Il trouvera à travers cette enquête des réponses aux chimères qui l'habitent comme à celles de son patron et, qui sait, peut-être les deux se rejoignent-elles en fin de compte. 

Mon avis : 

Arthur, serveur dans un restaurant à Bordeaux traine sa carcasse entre son lieu de travail, son appartement et sa maison de bord de mer où il se rend régulièrement avec quelques amis. Une vie de trentenaire bien vide et sans but jusqu'au jour où son patron lui demande de retrouver une femme avec pour seul indice une photo floue.

J'ai eu dans un premier temps bien du mal en entrer dans ce roman d'abord surprise par le style très nerveux, jeune, quasi parlé et assez rythmé ... une fois habituée la lecture s'est faite plus fluide mais la construction m'a semblé brouillonne. Je ne comprendrais pas trop où l'auteur voulait nous emmener, jusqu'à ce que Jacquemin, le patron d'Arthur lui demande de retrouver une femme ... on est presque à un tiers du livre ... l'histoire va enfin commencer ! 

Mais en fait ça n'avance pas ou par à coups, J'ai noté cette citation page 190, elle correspondront à fait à ce que j'ai ressenti en lisant ce livre. 

Pourquoi sont ce ceux qui ont le moins à dire qui se déversent le plus en mots vides, quand le mutisme ou l'écriture est le refuge des hommes trop pleins ? 

Vous l'avez compris je me suis ennuyée, j'ai eu l'impression de tourner en rond autour du nombril d'Arthur, que l'histoire n'avançait pas, ou si lentement que l'attention a bien eu du mal à se maintenir. J'avoue avoir lu des passages en diagonale. 

Merci à 

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