4ème de couverture : 

Chine, XVIIe siècle. Recluse dans les luxueux appartements des femmes, Pivoine tue le temps avant son mariage. Mais plutôt que de se livrer aux exercices convenables - broderie ou chant -, elle préfère se plonger dans de dangereuses lectures qui exaltent l'amour fou. Lorsque, à l'occasion de son anniversaire, son père lui permet d'assister, cachée derrière un paravent, à la représentation de son opéra favori, Pivoine s'éprend d'un élégant poète. La passion brûlera la jeune fille et l'emmènera dans un voyage qui durera bien au-delà de sa propre mort..

Mon avis :

Je ne suis pas forcément fan des romans historiques mais là avec toutes ces découvertes sur les traditions, les écrits... je me suis laissée portée. Sans compter sur la partie quasi fantastique, où le personnage de Pivoine évolue en tant que fantôme : je suis allée jusqu'au bout sans me lasser.

J'ai particulièrement apprécié les passages sur les travaux de broderies que font les femmes, ou le descriptif du bandage des pieds, la place des femmes dans la société, qui vivent quasiment recluses mais ont un pouvoir malgré tout assez important.

L'écriture est agréable les descriptions précises, imagées et poétiques. Les personnages évoluent au fil de récit et se dévoilent peu à peu. 

Un roman dépaysant.

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