4ème de couverture : 

Rufus, jeune recrue du journal The Reporter, est chargé par un magnat du pétrole d’enquêter sur le kidnapping de sa femme par des activistes luttant contre les grandes compagnies pétrolières. Il part avec Zaq, collègue aguerri et alcoolique, dans les méandres du delta du Niger, à travers les territoires dévastés par l’or noir… Roman des paradoxes et des injustices porté par la colère, mais aussi éloge de la persévérance, Du pétrole sur l’eau est servi par une écriture lyrique au souffle puissant.

Mon avis : 

Dernière lecture de la sélection du prix des "étranges lectures" et c'en est une étrange lecture !

D'abord pour son style et la gestion du temps avec des incessants retours dans le passé pour mieux comprendre les personnages mais qui de fait sème le trouble et a parfois géné ma compréhension.

Nous suivons donc Rufus, parti à la recherche de cette femme blanche kidnappée et sans cesse déplacée d'un camp à l'autre. Jeune journaliste qui veut se faire sa place, Rufus n'hésite devant aucune tentative d'avancer dans sa quête. D'aventure en aventure nous progressons, tournons en rond, avec lui aux prises entre combattants, opposants et autres prisonniers.

" Je me souviens d'un visage avec une expression de terreur, vraiment poignante, des yeux très mobiles qui me scrutèrent tandis que je passai près de lui, le nez brisé et la bouche entrouverte impatiente de partager son secret. Le combat était terminé lorsque nous débarquâmes mais la terre fumait encore des vestiges des affrontements, les cases finissaient  de se consumer et les soldats continuaient à tirer en l'air de temps à autre tout en rassemblant les habitants dans la cairirèe pour essayer d'indetifier parmi eux des opposants."

Un livre riche et ambitieux qui nous fait touché du doigt la vie d'un journaliste en temps de guerre. Mais qui n'a pas su me passionner pour autant.