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Des poignards dans les sourires de Cécile Cabanac
4ème de couverture :
Catherine Renon n'a plus vu son mari François depuis des jours et ne semble pas s'en émouvoir. Dans ce coin d'Auvergne où les rumeurs blessent et tuent, pas question de prêter le flanc à la calomnie. Et surtout pas à sa belle-mère, qui voue à son fils un culte tout en démesure.
Virginie Sevran et Pierre Biolet, du SRPJ de Clermont-Ferrand, ont été appelés pour constater la présence d'un corps démembré et en partie brûlé au Col des Goules. C'est la première enquête de Virginie depuis qu'elle a quitté le Quai des Orfèvres pour la province. Quant à Pierre, il observe sa nouvelle coéquipière d'un œil à la fois bienveillant et inquiet. Qu'est-elle venue chercher ?
Quand l'enquête met un nom sur ce corps, celui de François Renon, les questions les plus folles surgissent, avec une seule certitude : tous les meurtriers possibles de ce fils de bonne famille sont autant de facettes d'une victime annoncée.Mon avis :
Le roman démarre fort sur le meurtre de François alors qu'il passe le weekend seul chez lui, sa femme étant partie avec les enfants chez sa soeur. Lorsqu'elle revient, la maison est sans dessus dessous, son mari a disparu, elle continue à vivre quasiment comme si de rien n'était. Quand le corps démembré est retrouvé, l'identification met un certain temps à être faite et l'enquête va piétiner longuement au vu des réactions étonnantes de la famille (femme, mère et soeurs de la victime)
C'est assez bien mené, les personnages ont des profils psychologiques déstabilisants et ne réagissent pas comme on pourrait s'y attendre ce qui fait tout l'intérêt du livre et maintient le suspens. Grâce au fils on découvre aussi le personnage de François qui est loin d'être tout lisse et nous permet de comprendre le motif du meurtre.
Alors que j'ai été assez prise par cette lecture au moment d'écrire cette chronique il a fallu que je me replonge dans le résumé pour savoir de quoi il en retournait. Ce qui pourrie que malgré une certaine originalité, cette lecture se retrouve au final assez banal.
dans la catégorie OBEJT (4)
512 p (7183 - 3035)
Tags : Polar challenges
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Commentaires
A quelques exceptions près, j'oublie très vite ce que j'ai lu et 2-3 jours après, je ne pourrais plus rédiger un billet !
Certains restent en mémoire plus longtemps quand même non ?