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Dans le grand cercle du monde de Joseph Boyden
4ème de couverture :
Au xviie siècle, dans les espaces sauvages du Canada, les voix d’un jeune jésuite français, d’un chef de guerre huron et d’une captive iroquoise tissent l’écheveau d’une fresque où se confrontent les traditions et les cultures. Trois personnages réunis par les circonstances, divisés par leur appartenance. Car chacun mène sa propre guerre : l’un pour convertir les Indiens au christianisme, les autres, bien qu’ennemis, pour chasser ces « Corbeaux » venus prêcher sur leur terre.
Mon avis :
Il m'a fallu un temps d'adaptation avant de pouvoir rentrer pleinement dans cette aventure. Les 3 narrateurs : le chef Huron, le prête et la jeune iroquoise se passent la parole alternativement mais à la première personne, ce que rend le récit un peu confus à chaque début de chapitre.
Ces 3 êtres enfermés dans leur croyance cherchant à l'imposer aux autres à tout prix doivent avancés ensemble malgré eux. Nous allons donc de trahisons en torture, de vengeances en jalousie, avec des scènes de massacres assez insupportables.
"Il me faut cependant pas oublier que nous sommes des créatures de Dieu. J'ai pour mission d'aider ces pauvres âmes à s'élever, et leur âme éternelle ne sera sauvée que si elles acceptent Jésus..." Christophe p. 54
Chacun traite l'autre de sauvage, reste campé sur ses positions sans chercher à comprendre l'autre.
Heureusement petit à petit ils s'apprivoisent et se font confiance. Mais il faut bien les quelques 700 pages pour se retrouver dans un monde un peu apaisée.
J'ai trouvé un écho particulier avec l'actualité qui m'a mise assez mal à l'aise tout au long de cette lecture, qui sans m'avoir passionnée m'a quand même intéressée par son coté documenté sans doute durement réaliste.
Avec ces 696 pages il est mon pavé de l'été
dans la catégorie LIEU
Tags : Roman challenge
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Commentaires
4BrizeLundi 22 Août 2016 à 20:135ipanemaDimanche 28 Août 2016 à 09:27Moi j'ai beaucoup aimé ce roman. Hélas! l'intolérance n'est pas le seul fait des Etas-Unis. Les espagnols, les portugais, les français ont eu leur part dans les destruction des "premiers peuples" comme on les appelle au Québec. Même de nos jours, nous connaissons l'intolérance, le fanatisme et l'horreur, il ne faut donc pas s'étonner qu'à cette époque le choc culturel soit énorme et entraîne une telle incompréhension de la part de chacun d'entre eux. Et puis il y a les enjeux économiques. Les européens font disparaître ces peuples pour s'installer à leur place et s'enrichir.
Il faut être grand philosophe comme Montaigne ou Pascal pour réfléchir sur la relativité des coutumes.
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Vendredi 9 Septembre 2016 à 10:52
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Qu'est-ce qui t'a mise mal à l'aise au juste ?
Cette envie de vengeance perpétuelle et le fait qu'ils se ferment à leur croyance sans avoir de curiosité de comprendre l'autre. Cette histoire des états unis me met mal à l'aise d systématiquement.