"Votre œuvre est remarquable, consciencieuse, et, à certains égards même, elle peut faire époque dans l'histoire du roman contemporain. Selon moi, cependant, elle dépasse les limites, elle sort des conditions de l'art à quelque point de vue qu'on l'envisage ; et, en réduisant l'art à n'être que la seule et simple vérité, elle me paraît hors de cette vérité."
Lorsque le critique Sainte-Beuve adresse ces observations à Zola dans une lettre de juin 1868, il ne croit pas si bien dire. Dès sa parution, en 1856, le premier grand roman de Zola excède la réalité, le réalisme et même le naturalisme dont précisément Thérèse Raquin ouvre les portes. Il se hausse au fantastique sans quitter le clinique et c'est précisément ce qui empoigne l'auditeur d'aujourd'hui devant ce très noir tableau des passions humaines.
L'interprétation de Myriam Boyer, surprenante et attachante convient à merveille à cet ouvrage où se mêlent réalisme poignant et fantastique.
Version abrégée
Dès sa parution, en 1856, le premier grand roman de Zola excède la réalité, le réalisme et même le naturalisme dont précisément "Thérèse Raquin" ouvre les portes. Il se hausse au fantastique sans quitter le clinique et c'est précisément ce qui empoigne l'auditeur d'aujourd'hui devant ce très noir tableau des passions
Après le temps d'adaptation à la voix de Myriam Boyer, j'avoue m'être laissée porter par cette histoire encore tellement vibrante de réalisme, tant dans les émotions des personnages que dans les descriptions.
J'avais déjà lu ce livre quand j'étais ado et j'avais un vague souvenir de l'histoire, je me suis régalée de cette replongée dans l'univers de Zola.
Ecrit il y a 160 ans, il n'en reste pas pour autant d'une étrange modernité dans les propos comme dans l'écriture qui tut en étant d'une grande richesse, n'a pas pris une ride.
EC avec Enna et d'autres ...
Un classique de la littérature
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