Si la guerre me rappelait tous les jours qu'elle m'avait épargné, la moindre des politesses, c'était de ne pas me foutre de sa gueule, vu qu'elle s'était déjà payé la mienne.
Un sujet difficile traité de manière particulièrement humaine, nous voilà dans la peau de Gueules cassées, nous rentrons dans leur intimité sans tabou, sans pudeur et quel découverte ! Le travail des infirmières qui ça bien au-delà des simples soins, le ressenti de ces hommes.
Les illustrations au crayon donnent encore plus de profondeur et en même temps un peu de distance, par moment on prendrait ces portraits pour des marionnettes !
Petit plus en fin de BD avec un doc sur les progrès de la médecine, les avant-après de la reconstruction.
dans la catégorie GROS MOT