• Les recettes du bonheur de Lasse Hallström

    avec Helen Mirren, Om Puri, Manish Dayal, Charlotte Le Bon, Michel Blanc

    Synopsis : 

    Hassan Kadam a un don inné pour la cuisine : il possède ce que l’on pourrait appeler «le goût absolu»… Après avoir quitté leur Inde natale, Hassan et sa famille, sous la conduite du père, s’installent dans le sud de la France, dans le paisible petit village de Saint-Antonin-Noble-Val. C’est l’endroit idéal pour vivre, et ils projettent bientôt d’y ouvrir un restaurant indien, la Maison Mumbai. Mais lorsque Madame Mallory, propriétaire hautaine et chef du célèbre restaurant étoilé au Michelin Le Saule Pleureur, entend parler du projet de la famille Kadam, c’est le début d’une guerre sans pitié. La cuisine indienne affronte la haute gastronomie française. Jusqu’à ce que la passion d’Hassan pour la grande cuisine française – et pour la charmante sous-chef Marguerite – se combine à son don pour orchestrer un festival de saveurs associant magnifiquement les deux cultures culinaires. Le charmant village baigne désormais dans des parfums débordants de vie que même l’inflexible Madame Mallory ne peut ignorer. Cette femme qui était autrefois la rivale d’Hassan finira par reconnaître son talent et le prendre sous son aile… 

     

    Mon avis : 

    Un film sympathique autour de la gastronomie. Madame Malorry d'une grande froideur incarne parfaitement la chef d'un restaurant étoilé. La famille indienne est très soudée, décide et affronte tout ensemble. Le père est vraiment attachant.

    De jolis paysages au début puis le face à face de ces deux restaurants si différents et tellement proches que ça ne semble pas réaliste. 

    Une petite histoire d'amour qui vient saupoudrer le tout, entre l'innocence du jeune indien et l'ambition de la seconde du grand restaurant.

    Même si l'histoire n'a rien de bien originale, que l'on se doute de ce qui va se passer, il y a des moments émouvants, drôles voire cocasses. On sent les odeurs, les parfums qui se dégagent de ces cuisines.

    Un bon moment, peut être un peu long.


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  • Forteresse digitale de Dan Brown

     

    Présentation : 

    Lorsque l’ordinateur le plus puissant au monde, arme absolue contre le terrorisme, est saboté, Susan, brillante cryptographe, est appelée de toute urgence. Ce qu’elle découvre va ébranler ses plus intimes convictions… Prise au piège dans les entrailles de l’agence la plus secrète des Etats-Unis, Susan va avancer dans une toile tissée de mensonges et de secrets. Trahie et manipulée, elle devra lutter pour sauver son pays, mais aussi sa propre vie. Et très vite, celle de l’homme qu’elle aime…

    Mon avis : 

     Roman très prenant qui se passe dans l'univers secret de la National Secret Agency, entre les US et l'Espagne. On va de découvertes en rebondissements, de trahisons en manipulations, de suspens en révélations, de courses poursuites en meurtres ... pas une minutes de répits ! 

    Bien écrit et bien lu, les bruitages et les changements de tonalité dans la voix de Hervé Lavigne m'ont parfois un peu agacé, j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre ces aventures de Susan et son amoureux David qui n'ont pas été épargnés pendant les quelques heures que dure cette course contre la montre.

     

    Forteresse digitale de Dan Brown

     

    Forteresse digitale de Dan Brown

    Catégorie Batiment 

    Forteresse digitale de Dan Brown


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  • Le dernier mot de Gisèle Fournier

     

    4ème de couverture :

    Dans quelques heures, à la levée du jour, j'aurai quitté cette maison. Pour, sûrement, ne plus jamais y revenir. Fuir cette tache rouge sur le mur, et cet oeil impitoyable qui m'épie à travers un trou du plafond. Pourtant, j'avais espéré que cet espionnage cesserait le jour où... Presque tous ont dit que c'était un accident, tu as voulu ramasser un chiffon qui était tombé sur le rebord de la fenêtre, tu t'es penché un peu trop, et puis... Les autres ont avancé l'hypothèse du suicide, tu étais dépressif, l'armoire à pharmacie était bourrée de médicaments... je ne sais plus. Tout s'emmêle.

    Une confusion extrême agite la narratrice : elle a d'abord soupçonné son mari d'avoir voulu l'assassiner. Maintenant qu'il a basculé par la fenêtre, elle ne sait plus quoi penser. Pourtant la peur et l'angoisse demeurent : des sentiments impossibles à partager, confiés à des cahiers où elle s'exprime tantôt à la première personne, tantôt spectatrice d'elle-même, dans un dédoublement vertigineux. Retrouver la paix lui sera-t-il possible ?
    Avec une grande précision clinique et le souci du détail qui caractérise son style, Cisèle Fournier décrit le parcours d'une femme qui s'enfonce dans une dépression.

    Mon avis :

    Quel étrange roman, surtout la première partie qui est assez confuse, on a vraiment du mal à suivre le propos de la narratrice : que veut elle nous dire ? où veut elle en venir ? On comprend que son mari est mort, mais meurtre ? suicide ?

    Tout s’éclaire dans la seconde partie où la fille  reprend les faits un à un avec son regard extérieur, son regard de fille sur une mère qui sombre dans la dépression.

    Un roman fort et étrange dans les propos tenus dans la première partie, un roman qui fait un peu peur tellement il est réaliste.


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  • Citation du dimanche #33

     

    Lire nous était aussi naturel que respirer, au moindre moment libre, il nous fallait nous assoir seuls dans un coin tranquille et tourner les pages d'un livre.

    Les amants du Spoutnik

    Haruki Murakami

    (1949 -)


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  • N'aie pas peur que je t'enlace de Fulvio Ervas

     

    4ème de couverture : 

    Un voyage de trente-huit mille kilomètres, qui commencera par la traversée des États-Unis en Harley Davidson. C'est cela que Franco Antonello souhaite pour le dix-huitième anniversaire de son fils, diagnostiqué autiste à l'âge de trois ans. Andrea est un ouragan imprévisible. Lorsqu'il marche, c'est sur la pointe des pieds. Les objets, il les aime rangés dans un ordre méticuleux. Quand il veut savoir qui il a en face de lui, il l'enlace afin de sentir ce que l'autre a dans le ventre et pour cette raison ses parents ont inscrit sur ses T-shirts : "N'aie pas peur si je t'enlace". Pourtant ce voyage se fera, à travers les États-Unis et jusqu'en Amérique latine, mille fois plus inattendu que prévu. Sous le regard étonné et teinté d'humour du père, Andrea caressera les crocodiles, communiquera avec les chamans indiens, embrassera les jeunes filles et enseignera à son père à se laisser aller à la vie. Il fera de cette expérience une aventure épique, difficile et grisante, imprévisible et captivante. Comme lui, qui dit vouloir devenir, malgré tout, un terrien. 

     

    Mon avis : 

    Franco et Andrea Antonello ont fait ce voyage en 2010. Fulvio Ervas l'a raconté à partir d'entretien qu'il a eu avec Franco pendant une année.

    Un joli récit fait découvrir une facette de l'autisme (il y a presque autant de formes d'autisme que d'autistes) à travers d'un road movie dans les Amériques. 

    De belles rencontres, de beaux moments et ce partage père/fils nous montrent la diversité du monde, la tolérance, aussi étonnante que cela puisse, paraître face au handicap.

    Quelques questionnements du père sur l'avenir, sur la maladie de son fils mais rien de patos toujours la joie de vivre qui transpire, le partage, l'amour qu'il y a entre ces 2 êtres qui ont pourtant l'impression de vivre l'un à coté de l'autre mais dans des mondes différents.

    Beau et intéressant même si j'ai préféré la partie US que le voyage en Amérique latine et/ou du sud, que j'ai trouvé plus fouillis, avec des allées retours, des voyages en avion, en car ...

     

    Traduit de l'Italien 

    N'aie pas peur que je t'enlace de Fulvio Ervas


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