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4ème de couverture :
Un petit goût de noisette à savourer. Dans ce recueil d'histoires courtes, Vanyda explore l'amour, évoque le moment parfait qui nous échappe parfois, les occasions manquées aussi... Usant des dialogues avec justesse et parcimonie, offrant à chaque tranche de vie sa couleur propre, Vanyda fait se croiser ses personnages. En quelques pages, en quelques jours, Benoît, Corentin, Manon, Aymeric et les autres se rencontrent, s'enthousiasment, pleurent. Un véritable condensé d'émotions pour ce nouveau one-shot !
Mon avis :
Le petit gout de noisette celui que l'on n'oublie pas et que l'on garde au fond de soi comme un moment parfait voilà ces petits moments que nous racontent Vanyda, avec un trait plein de douceur et une couleur lumineuse et dominante pour chacun des personnages.
C'est frais, c'est doux, réaliste et émouvant à la fois. Moderne et intemporel.
Un très bel album qui traite la vie telle qu'elle est en nous faisant comprendre que les moments les plus tristes ne sont pas forcément les moins doux.
Un livre de voyages, de rencontres, de rêves comme un recueil de nouvelles.
J'al beaucoup aimé la première, l'histoire d'Esteban qui vient d'avoir son bac au rattrapage et profites de l'été, son appareil photo à la main, avec une gamine de 13 ans amoureuse de lui, c'est fin, frais et tendre, pas de moqueries, juste les moments précieux, hors du temps.
Cette grande finesse se retrouve tout au long du recueil.
Dans la catégorie ALIMENT/BOISSON
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Pour que les choses vaillent la peine, pour que la vie reste vivante, il faut toutous maintenir un niveau d'exigence léevé que ce soit en amour ou pour écrire un livre.
Francis Dannemark
1955 -
Martha ou la plus grand joie
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Revoici venu le moment de partager avec vous la photo de la semaine ... Avec un clin d'oeil à Martine l'une des participantes, qui a gentiment proposé aux abonnés de son blog de découvrir le magasine Femmes... je l'ai reçu hier alors je partage avant de vous en parler plus longuement dans un prochain post !
D''autres participations chez Patricia
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J'ai pris pas mal de retard cet été et septembre a été mouvementé mais voici enfin mes défis d'Aout terminés alors que je ne me suis pas encore penchée sur les défis du mois qu'octobre arrive déjà.
Mais passons aux images :
Le sketch
Le lift
Inspiration du petit monde de Del
Que j'ai réalisé en symétrie pour avancer dans mon album sur l'Islande
Et pour les contraintes
il fallait suivre un combo au choix suivant là où l'on passait ses vacances
Inspiré d'un vieux sketch du forum Click et Scrap !
J'espère pouvoir vous présenter mes défis de septembre avant la fin octobre ...
Je file me pencher sur les sujets !
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4ème de couverture :
« Je suis parti un matin d’hiver en chasse de l’enfance. J’avais décidé de la capturer entière et vivante. “Regarde, elle est là, tu la vois ?”Je l’avais toujours sentie battre en moi, elle ne m’avait jamais quitté. Mais c’était le vol d’un papillon obscur à l’intérieur, le frôlement d’ailes invisibles dont je ne retrouvais qu’un peu de poudre sur mes bras au réveil. »
Neverland est un retour au pays d’enfance, un irrésistible voyage vers ces hauts territoires perdus que nous portons tous en nous.Mon avis :
Que nous reste t il de notre enfance ? Des bribes d'instants ? Des souvenirs ? Des émotions ? Ce pays imaginaire a t il vraiment existé ? Pourrait on y revenir ? Et quand on revient sur ces pas que retrouve ton vraiment ?
" L'enfance n'habite pas la mémoire. Elle habite notre chair et nos os. Même abîmés par elle, dressés contre elle, nous sommes faits de notre enfance, adossés à ses murs sombres. Elle est tout ce qui reste à ceux qui ont dit qu'ils n'ont pas eu.
Je sens encore bouger en moi le corps de l'enfant. Ce corps qui ne s'arrête jamais petit moulin poussé par une force inconnue. L'enfant aux lèvres bleues qui se baigne des heures. L'enfant endormi sur une valise. L'enfant qui s'habille tout seul dans la maison qui dort. L'enfant qui s'appuie sur le vent en écartant les bras. L'enfant perdu dans la rue. L'enfant qui mange. L'enfant clown. L'enfant qui a mal. L'enfant qui écrit. L'enfant qui court. L'enfant qui s'est bien caché qu'on l'a oublié. L'enfant qui parle seul. L'enfant qui pleure seul. L'enfant penché sur son genou blessé. L'enfant qui a chaud. L'enfant qui traîne un arbre mort. L'enfant sous la pluie. L'enfant avec aux pieds plus de boue que de bottes. L'enfant qui sourit de fatigue. L'enfant dans la grande descente à vélo, un cri tapi en lui. L'enfant qui écoute une histoire. L'enfant avec des talons hauts. L'enfant qui tremble. L'enfant au soleil. L'enfant qui attend l'heure."
Dans son style vif et poétique à la fois, Timothée de Fombelle nous interpelle nous interroge en portant témoignage de sa propre enfance.
"Je croise souvent les résurgences de ce temps dans ma vie. L'enfance affleure. Cela peut être l'engourdissement d'une sieste, le goût des larmes. Il y a des petites incisions dans ma peau et j'y colle les lèvres."
Un texte dense, riche rempli d'émotions, de sensations, de ressentis, d'images, d'odeurs et de gouts.
Dans la catégorie LIEU
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