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4ème de couverture :
«Devant le miroir de la salle de bains, je m’entraîne à prononcer des mots compliqués, avec plein de r, des g et des s entre deux voyelles qui font comme des chatouilles au niveau du palais. Je m’entraîne aussi à prononcer à toute allure des mots avec des u, et même des u tout seuls que je fais durer le plus longtemps possible.» À dix ans, l’héroïne quitte l’Argentine de Videla pour rejoindre sa mère réfugiée en France tandis que son père est emprisonné à La Plata. À la dure réalité de l’exil se mêle bientôt l’enthousiasme de la découverte d’un pays et d’une langue. Un récit raconté à hauteur d'enfant, acidulé, joyeux et profondément touchant.
Mon avis :
Un beau roman doux et naïf sur la découverte d'un pays bien éloigné des apriori, l'apprentissage d'une nouvelle langue compliquée, l'intégration...
Des chapitres courts sur des anecdotes qui parsèment cette nouvelle vie, les courriers hebdomadaires qui rythment les semaines.
C'est à travers les yeux d'enfants encore émerveillés que nous revivons dans les années 70 avec son papier peint caractérisées de ces années ou la mort de Claude François.
Une lecture fraiche et légère.
dans la catégorie COULEUR
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4ème de couverture :
Le sultan Misapouf et sa femme ont vécu bien des aventures cocasses avant de se rencontrer ... et bien des métamorphoses !
Les terribles envoutements de la fée Ténébreuses, les transformations de Misapouf et Grisemine en lapin, renard, poisson ou baignoire, une rencontre étonnante avec la princesse Ne-vous-fiez-pas en quête du petit doigt qui ira à son anneau, un voyage au palais des Eternuemetns ... et tant d'autres péripéties déconcertantes parsèment ces récits désopilants.
Ce court roman est extrait de Romanciers libertins di XVIII siècle toi 1 - Bibliothèque de la Pléiade, Ed. Gallimard)
Mon avis :
Conte sympathique, bourré de sous entendus, agréable, court, et ludique. Retrouver son âme d'enfant à travers une lecture ce n'est pas si souvent, et ça fait du bien.
On va d'aventure en aventure, on se laisse porter, rêver, sourire. C'est plaisant dépaysant frais.
Pas un coup de coeur mais ça pourrait ! Les nombreuses notes cassent la lecture à tel point que j'ai fini par ne plus les consulter, ce qui ne gène en rien la compréhension du texte.
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Un tapis de fraises des bois ... prometteur non ?
Photo prise hier après midi dans notre bois.
D'autres participations chez Patricia
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4ème de couverture :
Otto, le médecin qui a les pieds sur terre, planifie un voyage sur les traces d'un bonheur évanoui. Il rêve de nature et de grands espaces. Sophie, mère divorcée, imagine parfois trouver la liberté dans la toundra. Therese, déjà un peu hors d'elle, s'éparpille et se répand pour combler le vide qui se creuse dans son esprit. Toutes deux sont amoureuses de Robert, alias Mischa Perm, auteur d'En route vers Okhotsk. Robert semble tout droit sorti des romans d'Enrique Vila-Matas : il ne veut plus, ne peut plus écrire, sa Sibérie est intérieure.
Récit de voyageurs sans voyage, En route vers Okhotsk invite à renouer avec le monde et donne une belle légèreté à ce thème universel de la littérature qu'est la disparition de soi.Mon avis :
Quel étrange roman un peu foutraque qui nous ballade autant que les personnages sont baladés dans leur propre tête. Aucun ne sait vraiment ce qu'il veut et du coup on a du mal à suivre. Heureusement les enfants sont là avec leur façon de voir la vie étrangement plus terre à terre même si elle est remplie de rêves.
Dans ce roman on voyage sans voyager, le désir de partir est là, les rêves presque réalités mais les personnages s'engluent dans leur névrose, nous offrant quelques anecdotes qui nous tirent un sourire.
Ce n'est pas franchement déplaisant si on aime se laisser perdre.
D'un auteur suisse
dans la catégorie DEPLACEMENT
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