4ème de couverture : 

Depuis sa plus tendre enfance, Florence ignore tout ce qui se passe... en-dessous de la ceinture. Elle imagine que le papa met la petite graine dans le nombril de la maman, et puis de toute façon, il est tacitement interdit, dans la famille, de parler de « la chose qui ne doit pas être dite ». Alors... Florence imagine des scénarii terribles, parfois idiots ; Florence s'angoisse devant le poids de la tradition qui place inéluctablement la femme dans une position inférieure ; Florence, à sa façon, résiste pour ne pas sombrer.

Mon avis : 

Florence raconte peut être de manière un peu caricaturale (à moins que ce ne soit ce qu'on voudrait croire !) sa découverte des choses qui font la vie d'une femme : la transformation du corps, la puberté, le sexe, les règles ... dans une famille catholique qui ne parle pas et surtout ne sait pas parler de ces choses. 

L'auteure a su retrouver son âme d'enfant et cette grande imagination pour la dramatisation de ce qui devrait être expliqué avec naturel et simplicité. On ressent bien toute l'angoisse, la peur que celà engendre chez cette petite fille et l'horreur avec laquelle elle imagine sa vie de femme. 

J'avais beaucoup aimé le style de "cruelle" et j'ai bien retrouvé cette ambiance ici. En choisissant l'humour voir la caricature, l'auteure dresse un portrait peu reluisant de sa famille et l'impact que peu avoir un tabou. 

Dans la catégorie GROS MOT (1)

186 p (4782 - 330)