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Premières neiges sur Pontichery de Hubert Haddad
4ème des couverture :
Violoniste virtuose, fervent de musique kleizmer autant que du répertoire classique, Hochea Meintzel accepte l'invitation d'un festival de musique carnatique à Chennai, en Inde du Sud. Blessé dans sa chair par un attentat, c'est avec l'intention de ne plus revenir qu'il quitte Jérusalem.
Comme aimanté par les circonstances, après une cahotante équipée qui le mène de Pondichéry à la côte de Malabar, en passant par un ranch de montagne aux frontières du Kerala, il finit par trouver refuge à Fort Cochin, non loin de l'antique synagogue bleue. Un soir de tempête, parce que la grande prière exige un minyan, quorum de dix fidèles, ceux qui sont restés supplient Hochea d'être le dixième. Avec la promesse de lui raconter l'histoire ancestrale des juifs de Kochi...
Porté par les figures de Samra, sa fille adoptive, et de Mutuswami, la jeune musicienne qui le guide et l'accompagne, Hochea s'en remet à un enchaînement de hasards, quitte à affronter une part occultée de sa vie et l'intuition d'un autre monde, d'une autre histoire, d'un autre exil.
En un tour de force romanesque, Premières neiges sur Pondichéry nous plonge dans un univers sensoriel extrême, exubérant, heurté, entêtant, à travers le prisme d'un homme qui porte en lui toutes les musiques du monde, et accueille l'inexorable beauté de tous ses sens.
« La nuit cette fois était entière, emplie d'étoiles dédoublées par des voiles de brume. Et le bouquet final, après les dernières salves, retombait en neige éparse sur la mer. »
Mon avis :
Un texte beau riche poétique et magnifiquement écrit mais qui ne raconte rien.
"Comme une nef dans le ressac des vents, la synagogue moquait confusément à travers cette houle de paroles. Hochéa écoutait, n'écoutait pas, sentait en lui se briser des lames, peu à peu envahi d'une nostalgie déraisonnable. Si proche de la fin, il n'escomptait aucun soulagement. Toute consolation pour lui eut été une trahison"
Très descriptif, ce texte en perd toute notion de narration, de sensation de musicalité et s'enfonce dans une sorte de combat de religions.
La beauté des mots à l'état brut mais sans la saveur de la subtilité imaginative.
Dans la catégorie SPORT / LOISIR
Tags : Roman challenge
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Commentaires
C'est OK pour celui-ci. Il aurait pu commencer par "les", on a supprimer le déterminant. C'est ça la contrainte du mois.
Merci donc pour cette participation à mon challenge et à bientôt pour la suite car je suis sûr que tu en trouveras d'autres.
Bon weekend.
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Samedi 22 Avril 2017 à 17:23
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bonne idée hâte de lire ton avis