• Là où elle repose de

    4ème de couverture :

    À Ridgedale, petite ville aisée du New Jersey, le corps d'un bébé est retrouvé dans les bois voisins de l'université. Malgré toutes les rumeurs et les hypothèses que ne manque pas de susciter le drame, personne ne connaît l'identité de la fillette et encore moins les raisons de sa mort. Molly Anderson, journaliste indépendante récemment arrivée avec son mari et sa fille, est recrutée par le journal local pour couvrir le fait divers. Une affaire, pour la jeune femme, qui réveille un tourment douloureux. En effet, elle a perdu un bébé et ne s'est jamais vraiment remise de cette épreuve... Or, ses investigations vont mettre à jour certains secrets bien enfouis de cette petite communauté aux apparences si convenables.  
    Kimberly McCreight assemble minutieusement les pièces d'un puzzle obscur pour construire un thriller aussi captivant qu'émouvant. Après Amelia, elle confirme ici sa place parmi les meilleurs auteurs du genre. 

    Mon avis

    J'ai plus eu l'impression de suivre un épisode de Desesperate Housewifes que de lire un polar. Et pourtant ça commençait plutôt bien avec la découverte de ce bébé mort et quelques autres scènes prometteuses, la journaliste qui couvre l'affaire et qui a elle même perdu un bébé il y quelques temps et a bien du mal à s'en remettre.

    Beaucoup de personnages, essentiellement féminins et avec lesquels je me suis un peu perdu, ça blabatte, se fait des coups en douce, en plus les maris et les enfants surajoutent... et moi je m'ennuie. A la 80ème page j'avais trouvé qui était la mère ! L'enquête n'avance pas vraiment mais tout se met en place petit à petit, pour un final qui sauve littéralement la mise ! Ouf

    Là où elle repose de Kimberly McCreight

    dans la catégorie PHRASE

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  • Stasi Child de David Young

    4ème de couverture : 

    Berlin-Est, 1975.
    Sa loyauté envers le régime a toujours été totale. 
    Dépêchée près du Mur pour examiner le corps d'une adolescente abattue par balle, le lieutenant Karin Müller ne pense qu'à remplir son devoir. 
    Au premier abord, tout ressemble à un fait tristement ordinaire : la jeune victime a tenté de fuir vers l'Ouest, dans l'espoir de trouver un avenir meilleur de l'autre côté du Mur. 
    Sauf que les empreintes dans la neige racontent une tout autre histoire. A l'image de ces traces de pneus, appartenant à une voiture en provenance de la plus haute direction du pays. 
    Pourquoi la victime essayait-elle de rejoindre à tout prix la partie est du pays ? Et que se passe-t-il vraiment dans cet institut de redressement pour jeunes d'où elle venait de sortir ? 
    Malgré les ordres de ses supérieurs qui cherchent à étouffer l'affaire, la policière poursuit ses recherches. 
    Mais parfois, rien n'est plus dangereux que de poser des questions.

     

    Mon avis : 

    Un roman policier qui nous replace dans un contexte politico-économique historique et documenté.

    Cette enquête menée entre Berlin Est ou Ouest est assez classique dans son déroulement, mais ralentie et empêchée par beaucoup de contraintes, d'interdits, de manipulations ...

    On en apprend beaucoup sur ce qu'était la vie dans Berlin Est, les envies d'en sortir.

    Les personnages ne sont pas francs ce qui met une sorte d'ambiance malsaine qui plane tout au long du roman. Les chapitres sont régulièrement entrecoupés par un flash back  dans un camp de redressement et l'on se doute que les personnages font venir par se croiser. C'est cet équilibre qui donne du rythme et l'envie d'avancer dans ce roman. Beaucoup de choses se passent et tout s'éclaircie pour nous comme pour l'enquêtrice au fil des pages.

    Sans nous tenir en haleine, des petits détails habilement distillés titillent notre curiosité tout au long du récit. Agréable lecture.

     Traduit de l'Anglais

    Stasi Child de David Young

     

    Stasi Child de David Young


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  • La rage de Zygmunt Miloszemski

    4ème de couverture : 

    Le procureur Teodore Szacki n'est pas au mieux de sa forme depuis qu'il a quitté Varsovie. Il se sent en perpétuel décalage, tant dans sa vie de couple que dans ses relations avec sa fille adolescente. 
    Est-ce pour cela qu'un jour, il ne prend pas l'exacte mesure d'une plainte pour violences conjugales ? Avec des conséquences effroyables pour l'épouse battue... 
    Ou bien est-il simplement perturbé par une étrange enquête pour meurtre dont il a hérité - portant sur un squelette dont les os appartiendraient à plusieurs victimes... ? 
    Teodore Szacki va vite se rendre compte que les deux affaires pourraient être liées. La piste d'un insaisissable redresseur de torts se dessine, quelqu'un œuvre dans l'ombre, visiblement déterminé à rendre la justice pour pallier l'incurie des services de police.

    Mon avis : 

    Que de découvertes avec ce polar polonais, d'abord le pays : son histoire, ses coutumes, ses expressions, sa météo... puis un métier celui de procureur qui est totalement ignoré dans la plupart des romans policiers et qui n'est pas forcément montré ici sous son meilleur jour !

    "Une centaine de bonnes raisons de ne pas être procureur : la bureaucratie et ses statistiques débiles, en passant pas des experts assermentés incompétents et des policiers rétifs, jusqu'au poids psychologiques que fait peser le contact avec le mal ou le mépris social qu'ils rencontrent à chaque moment de sa vie."

    "les procureurs étaient les chefs qui, depuis la découverte du cadavre jusqu'à la libération du coupable à l fin de son incarcération, en passant par le procès au tribunal, contrôlaient le cours des évènements."

    Ce polar traite de la violence faite aux femmes par différentes affaires qui se recoupent. Le procureur Teodore Szacki n'y est pas très sensible et traite les plaintes un peu par dessus la jambe jusqu'à ce qu'il y soit confronté un peu plus personnellement. Et c'est là que l'affaire commence vraiment.

    J'ai aimé l'ambiance de ce roman un peu glauque dans la ville de Olsztyn, dont l'auteur ne nous fait pas une promotion très engageante : l'impression que cette ville n'est qu'un boulevard dans lequel la circulation se fait au pas dans les embouteillages et sous une pluie verglaçante, une brume glaciale, du brouillard, de la bruine,voire de la neige.

    Quelques scènes sont assez violentes mais malheureusement très réalistes. Le personnage de Teodore est peu sympathique même s'il est compétant, il est habité de cette rage qui a donné le titre du livre mais on ne comprend pas vraiment pourquoi.

    Sa compagne allège un peu l'ambiance générale, sa fille est tout à fait crédible comme ado ! 

    Un roman poisseux et gris, morose et froid. 

    Une belle découverte.

    La rage de Zygmunt Miloszemski

    traduit du polonais

    La rage de Zygmunt Miloszemski

     

    J'ai aimé le petit clin d'oeil de Pierre Lemaitre.


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  • Une lame de lumière de

    4ème de couverture  : 

    C'est un bien étrange rêve de cadavre dans un cercueil qui obsède Montalbano, confronté par ailleurs à une affaire de faux viol et de vrai vol ‒ sans oublier trois terroristes présents dans la campagne environnante. 
    Somme toute, rien d'inhabituel au commissariat de Vigàta, si une troisième affaire ne venait perturber le commissaire comme jamais : cette fois, il est vraiment amoureux. 
    Au point qu'il s'apprête à choisir Marian aux dépens de Livia, sa fiancée génoise de toujours. 
    Cependant, peu avant qu'il franchisse le cap vers un nouvel avenir, une fusillade éclate dans sa juridiction. La découverte de l'identité d'un des morts va obliger Montalbano à opérer un choix déchirant...

    Mon avis : 

    Commençons par le parti pris du traducteur expliqué en préambule et bien nécessaire, garder certaines expressions, modifier certains mots, pourquoi pas ? c'est vrai que ça ne facile pas la lecture et donne une ambiance. C'est déroutant et ces quelques 250 pages n'ont pas suffi à rendre ma lecture plus fluide.

    Venons en maintenant à l'histoire, l'enquête ou plutôt les enquêtes qui se mélangent, s'entrecroisent, avancent et reculent ... à quoi s'ajoutent les problèmes / aventures amoureuses du commissaire ... en un mot la vie, la vraie mais tellement riche que ça en devient un grand fouillis bien compliqué à suivre.

    Vous l'avez donc compris : entre l'écriture et l'enquête (très / trop policière) je suis totalement passée à coté de ce polar.

    Une lame de lumière de Andra Camilleri

    traduit de l'italien

     

    Une lame de lumière de Andra Camilleri

     

    dans la catégorie OBJET

    Une lame de lumière de Andra Camilleri


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  • Le crime était signé de Lionel Olivier

    4ème de couverture :

    À peine seize ans, cette gamine retrouvée nue, étranglée près du cimetière... Et ces pervers qui s'exhibent entre les tombes... Et ce fumier qui croit séquestrer l'innocence qu'il a perdue...


    Morte d'avoir trop ou mal aimé ? 

    Des halls de banlieue, zones de non-droit, à la propriété somptueuse d'aristocrates au-dessus des lois, la Crim' est malmenée, impuissante à répondre au drame des parents ! Alors que l'ADN reste muet, un témoin "signe" une vérité singulièrement humaine...
     
    Auteur de plusieurs romans policiers, Lionel OLIVIER excelle à révéler les coulisses d'une enquête, à mettre en scène avec émotion les doutes des policiers comme l'énergie recouvrée du "36". 
     
     

    Mon avis : 

    Une enquête ce qui il y a de plus classiques ! Un meurtre, des fausses pistes, des coups de génie, des allers retours à travers la France, des coulisses du quai des orfèvres.
    Rien de bien original, le policier des vacances.

    Le crime était signé de Lionel Olivier

    dans la catégorie PHRASE

    Le crime était signé de Lionel Olivier

     

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