• Madame Sagan de Geneviève Moll

    Madame Sagan de Geneviève Moll

    4ème de couverture : 

    Elle a tout connu. Elle a vécu des amitiés singulières, des amours de théâtre, des passions pleinement assouvies. Elle a lancé des modes, des lieux, des gens. Elle a frôlé la mort, qui l'a introduite dans l'antre damné des paradis artificiels. Elle, c'est Françoise Quoirez, devenue Sagan à cause de Un amour de Swann, à cause de Proust qui lui a arraché l'âme, avec le tableau de ses souffrances dissimulées sous les vermeils du snobisme. L'étrange mélancolie de cette fille de grands bourgeois brûlant son énergie dans le Paris de l'après-guerre a subjugué ses proches, hommes ou femmes ; sa timidité et ses audaces ont conquis le grand public comme le monde littéraire. Pourtant, l'on n'a presque rien dit encore de l'écrivain original qu'elle a été. La relecture de l'œuvre, telle que l'a pratiquée Geneviève Moll, met en lumière l'authentique talent d'une romancière, mais aussi les secrets de la femme, masquée derrière ses personnages. Elle nous a quittés le vendredi 24 septembre 2004. La vitesse, l'argent, l'alcool, la drogue, tous les oripeaux de la liberté n'éteindront jamais un certain sourire. La première grande biographie consacrée à Françoise Sagan depuis sa disparition, documentée, notamment sur ses derniers moments, par des rencontres inédites. Geneviève Moll signe ici un magnifique portrait à vif, sensible et inspiré.

    Mon avis : 

    Après m'être replongée dans "Bonjour tristesse", j'ai eu envie d'en savoir un peu plus sur cette grande dame ... Je suis tombée sur cette bio dans ma bibliothèque et je ne suis pas déçue de cette trouvaille.

    L'écriture est fluide et agréable on suit le parcours de vie de Françoise Sagan, on (re)découvre son oeuvre en se rendant compte combien elle mettait d'elle même dans chacun de ses écrits même si elle s'en défendait. Une femme libre, moderne, sensible, à fleur de peau et d'âme, généreuse, engagée.

    "Vous avez tout de même vécu une vie de patachon, non ?

    - C'est vrai, répondit elle. Une vie de patachon. Mais de patachon travailleur... oui, un patachon travailleur. Eh bien c'est moi ...

    Je me la rappelle ce jour là, drôle et nette, pimpante, avec ses cheveux qui mangeaient le visage, ce maquillage appliqué cachant sa pâleur diaphane. Elle portait comme à son habitude un collier de perles dans l'échancrure d'un chemisier de soie. Elle était maigre et massive à la fois, fragile, attendrissante, pleine d'humour, de dérision. Avec, dans l'œil, cette lueur fauve qui effaçait tous les abîmes. p.370

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  • Commentaires

    1
    Samedi 1er Novembre 2014 à 21:16

    J'ai lu "Bonjour tristesse" il y a très très très longtemps...

    Bon dimanche. 

    2
    Dimanche 2 Novembre 2014 à 06:38
    Aifelle

    J'ai déjà beaucoup lu et vu autour d'elle, je n'ai pas envie d'en rajouter.

    3
    Lundi 3 Novembre 2014 à 10:04

    @ Philippe D : je l'ai relu en septembre avec plaisir

    @ Aifelle : je comprends yes

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    4
    Lundi 3 Novembre 2014 à 11:30

    je connais peu finalement !

    5
    Lundi 3 Novembre 2014 à 15:30

    @ VirginieB : Moi aussi ... avant  !

    6
    Mardi 4 Novembre 2014 à 14:06

    Jamais lu Sagan. Et j'avoue ne rien connaître de l'oeuvre ni de la femme. Un jour peut-être...

    7
    Mardi 4 Novembre 2014 à 20:22

    @ Jérome : tant de chose à lire ... si la curiosité t'y pousse

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