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la onzième heure de Fabienne Pestre
4ème de couverture :
Comme chaque année, Lisbeth, onze ans, passe ses vacances au bord de l'océan, en Charente-Maritime, dans la modeste villa aux volets verts de Tante Irène. Enfant lourde et passive, elle ennuie profondément Alice, sa mère, et ne suscite qu'indifférence chez son père. Pour ne pas importuner les adultes, Lisbeth traîne sa solitude et sa discrétion en rêvant devant la maison où elle aime écouter la musique douce et rassurante des marées, jusqu'à se faire oublier. Cet été-là, sa mère la confie à une jeune fille, désignée comme telle par la famille - à quoi bon retenir son prénom puisqu'elle ne sert qu'une fois ? Mais la baby-sitter, elle aussi, abandonne l'enfant, préférant aller flirter sur la plage.
Livrée à elle-même, Lisbeth vit en retrait du monde, là où son existence ne dérange personne. Mais un jour, elle rencontre Micha, un immigré albanais. Seul dans un pays dont il ignore la langue, le jeune homme puise du réconfort dans l'affection que lui porte Lisbeth. Et l'enfant, heureuse qu'on s'intéresse enfin à elle, lui livre son coeur tout entier. Jusqu'au drame...Mon avis
Pauvre enfant livrée à elle même qui grandit entre une mère non aimante et un père âgé indifférent. Petite fille qui s'occupe comme elle peut en bord de mer, et finit par rencontrer un jeune immigré pour lequel elle se prend d'amitié voir plus.
Tout au long du roman, on sent qu'il va se passer quelque chose, quelque chose de grave. Paysages de sable, de mer et de pins, rues remplies de touristes, soirées chaudes ambiance de vacances et pourtant.
On ne comprend pas bien le passé de cet immigrant du coup on s'imagine le pire, on s'attache à cette enfant en manque d'amour et le drame arrive ... mais là où on ne l'attend pas.
Tags : Pestre, roman
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