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La faim blanche de Aki Ollikainen
4ème de couverture :
Jusqu'où aller pour survivre ?
1867. Une terrible famine dévaste la Finlande. Malgré l'hiver glacial, Marja n'a d'autre solution que de prendre la route avec ses deux jeunes enfants, abandonnant sa ferme et son mari, au seuil de la mort. Elle ira à Saint-Pétersbourg, dans l'espoir d'un sort meilleur. Et ils sont nombreux à se diriger vers le sud, cohortes de paysans errants désespérés mais résolus à survivre. Sur la route, elle rencontre Ruuni, un jeune garçon qui lui semble digne de confiance. Mais face à un tel dénuement pourra-t-il leur venir en aide ? En butte à la méfiance, l'égoïsme et la haine, une lutte de chaque instant s'engage où le vivant tourne au spectre et le climat extrême à l'angoisse pure.
Peinture sensible d'un calvaire, alternant descriptions réalistes et passages oniriques, La Faim blanche est un roman d'une grande intensité dramatique, où l'on découvre l'une des dernières marches pour la faim à l'orée du XXe siècle. Aki Ollikainen met au jour les abîmes de la nature humaine, mais aussi les espoirs qu'elle fait naître.Mon avis :
Marja décide à la mort de son mari de quitter son domicile pour essayer de trouver un meilleur ailleurs. Avec elle et ses 2 enfants nous traversons des contrées où règnent le froid et la faim. La dureté de ce voyage, l'accueil de ces mendiants par les populations soumises elles aussi à la dure réalité, la mort qui rode, rien en nous est épargné. La souffrance engendrée par la faim ou par la nourriture avalée trop vite, la violence sociale et physique, la mort, tout est décrit avec détail mais poésie.
L'écriture est belle et épouvante, le voyage laborieux mais émouvant.
Traduit du finlandais
dans la catégorie COULEUR
Tags : roman challenges
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