• La chaleur de Victor Jestin

    La chaleur de Victor Jestin

    4ème de couverture : 

    « Oscar est mort parce que je l'ai regardé mourir, sans bouger. Il est mort étranglé par les cordes d'une balançoire. » Ainsi commence ce court et intense roman qui nous raconte la dernière journée que passe Léonard, 17 ans, dans un camping des Landes écrasé de soleil. Cet acte irréparable, il ne se l'explique pas lui-même. Rester immobile, est-ce pareil que tuer ? Dans la panique, il enterre le corps sur la plage. Et c'est le lendemain, alors qu'il s'attend chaque instant à être découvert, qu'il rencontre une fille. Ce roman est l'histoire d'un adolescent étranger au monde qui l'entoure, un adolescent qui ne sait pas jouer le jeu, celui de la séduction, de la fête, des vacances, et qui s'oppose, passivement mais de toutes ses forces, à cette injonction au bonheur que déversent les haut-parleurs du camping.

    Mon avis : 

    En essayant de profiter un peu de la douceur de la nuit, Léonard est témoin de la mort d'Oscar, qui s'étrangle avec les cordes dune balançoire. Dans la panique il déplace le corps et l'enterre sur la plage. Alors qu'il passe une dernière nuit d'angoisse, il se fait une joie de quitter les lieux de lendemain, lieu de vacances tant attendu par ses parents mais qui fut un supplice pour cet adolescent qui ne comprend pas les codes de cette jeunesse qui ne pense qu'à s'amuser, boire et "baiser". 

    Sous une chaleur torride de ce dernier jour, Léonard va errer sans cesse en alerte sur la découverte du corps de son camarade, il va pourtant se laisser séduire par Luce et découvrir sans le chercher ce qui a occupé les journées de la plupart de ses copains de vacances. 

    Mis à part cela il ne se passe pas grand chose tout au long de cette journée, mais c'est la chaleur pesante et l'angoisse montante de Léonard qui nous tient en haleine. Un court roman facile à lire mais qui ne restera sans doute en mémoire bien longtemps. 

    La chaleur de Victor Jestin 144/1000 p 

    La chaleur de Victor Jestin

    « Citation du dimanche #254Une sirène à Paris de Mathias Malzieu »

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  • Commentaires

    1
    Mardi 26 Novembre 2019 à 09:15
    Aifelle

    Je ne suis pas très friande de ce genre d'histoire, assez glauque ..

      • Mercredi 27 Novembre 2019 à 13:24

        Je comprends 

    2
    Mercredi 27 Novembre 2019 à 14:26

    Plutôt glauque en effet. Je ne suis pas certain non plus d'y trouver mon compte.

      • Mercredi 27 Novembre 2019 à 16:11

        Passes tu as sans aucun doute des choses mieux à lire. 

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