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Il reste la poussière de Sandrine Collette
4ème de couverture :
Argentine, plateaux de la Patagonie. Une steppe infinie, balayée par des vents glacés. C'est là que Rafael, dix ans, grandit dans une famille haineuse. Sa mère s'est endurcie autour d'un secret qu'elle a su garder mais qui l'a dévorée de l'intérieur : une nuit, elle a tué leur ivrogne de père et a coulé son cadavre dans les marais. Depuis, elle fait croire que son mari les a abandonnés, et mène son maigre élevage de moutons et de boeufs d'une main inflexible, écrasant ses quatre garçons de sa dureté et de son indifférence. Mais depuis, aussi, les aînés détestent leur plus jeune frère, né après la disparition du père, et en ont fait la cible de leurs jeux brutaux. Alors Rafael, seul au monde, ne vit que pour son cheval et son chien. Voilà longtemps qu'il a compris combien il était inutile de quémander ailleurs un geste d'affection. Dans ce monde qui meurt, car les petits élevages sont peu à peu remplacés par d'immenses domaines, la révolte est impossible. Et pourtant, un jour, le jour le plus sauvage et le plus douloureux de la vie de Rafael, quelque chose va changer. Le jeune garçon parviendra-t-il à faire sauter l'étau de terreur et de violence qui le condamne à cette famille ? Avec ce roman sombre, planté dans une nature hostile et sublime, Sandrine Collette explore les relations familiales impossibles, et la rédemption, ou non, d'un petit garçon qui a gardé son humanité.
Mon avis :
Un livre bien différent de précédents. Il y a moins d'actions, l'horreur est plus psychologique mais les personnages sont bien décrits. La nature elle aussi est hostile : les grands espaces arides et difficiles à vivre, la dureté de la vie à ferme avec la tonde des moutons et le mariage des bovins.
Une vie dure qui marque les personnages, les enferme dans un profond silence et où les coups et les regards haineux sont les seuls moyens de communication.
Une petite parenthèse à la poursuite de chevaux avalés permet d'alléger le propos et fait découvrir une autre vie faite de liberté et de quasi bonheur. Mais ce n'est qu'une parenthèse, léger rayon de soleil dans la noirceur de cette poussière.
Dans la catégorie PHRASE
Un mois = une illustration : du gris
LC commune groupe de lecture
Tags : roman challenge
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Commentaires
Pour ma part, autant j'ai aimé les autres livres de l'auteur, autant j'ai détesté celui-ci. Bien trop lent à mon goût.
http://leslecturesdangeselphie.blogspot.be/search/label/Collette%20Sandrine
Merci à toi pour ta participation à mon challenge.Voici la nouvelle session qui débute et le lien vers celle-ci. A très vite j'espère...
http://leslecturesdangeselphie.blogspot.be/2016/04/un-mois-une-illustration-etou-un-theme.htmlps: j'ai vu que c'était toujours mon ancien blog dans tes favoris, n'hésites pas à le changer et à mettre le nouveau car dans quelques jours il va disparaître ;)
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Jeudi 14 Avril 2016 à 22:20
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J'ai l'intention de le lire, surtout depuis que je l'ai rencontrée récemment. (Tu sais que ça devient difficile de lire ton blog ? la publicité est invasive ; d'abord une vidéo s'affiche pleine page et impossible de la fermer avant déroulement complet. Ensuite, c'est une pub pour le dépistage colo-rectal qui s'est imposée sur le texte !!!).
Ben mince, j'ai viré le partenariat publicitaire pourtant !! tu fais bien de m'en parler