4ème de couverture : 

Les chatouilles, ça fait rire, c'est comme ça, on ne peut pas s'en empêcher. Et si on rit, c'est qu'on aime, non ? On a beau protester entre deux hoquets, le corps ne ment pas. Mais quand un adulte détourne le jeu des chatouilles pour avoir accès au corps d'un enfant, les palpations deviennent attouchements, et le rire trahison. Maélys ne le sait que trop bien, elle qui redoute chaque été, pendant ses vacances au bord de la mer, de redevenir un jouet à ce jeu-là. Comment va-t-elle trouver le courage de parler et de dire non ?

Mon avis : 

Maélys doit partir en vacances chez ses grand-parents, comme chaque année. Même si elle est heureuse de retrouver ses amis et de rependre son stage de voile elle a malgré tout mal un peu au ventre à l'idée de continuer à faire les siestes avec papi et surtout de supporter ses chatouilles. Comment lui faire comprendre qu'elle est grande et que même si ça la faire rire, ses chatouilles sont quand même un peu déplacées. 

Un roman qui parle de l'inceste vu par de yeux d'enfants, les questions qu'ils se posent, le besoin de s'affirmer, de se faire entendre sans vouloir pour autant blesser, mais aussi un peu la honte ressentie et la peur de parler. Un roman rempli d'amour et de tendresse, mais aussi de peine à la limite du désespoir. Heureusement Maélys finit par se confier, d'abord auprès d'une amie qui l'encourage à s'affirmer auprès de son grand père puis auprès de son frère. 

L'histoire d'une famille aimante, solidaire. Un thème abordé avec délicatesse et réalisme. 

Un livre à lire et à faire lire. 

Merci