• Treize façons de voir de Colum McCann

    4ème de couverture : 

    Tout le talent, la poésie, l'émotion de Colum McCann déployés dans un court roman et quatre nouvelles reliés par la violence – quotidienne, guerrière, psychologique, politique ou sociale –, mais surtout par ces moments de grâce qui font qu'au bout du compte l'espoir reste.
    Ces nouvelles étaient presque achevées à l'été 2014, quand j'ai été victime, le 27 juin, d'une agression à New Haven, dans le Connecticut. Certains de ces récits ont été composés avant cette mésaventure, et d'autres après.
    Il me semble parfois que nous écrivons notre vie à l'avance et que, d'autres fois, nous sommes seulement capables de regarder derrière nous. Mais en fin de compte, chaque mot que nous écrivons est autobiographique, peut-être plus encore quand nous essayons d'éviter toute autobiographie.

    Malgré tout ce qu'elle doit à l'imagination, la littérature prend des chemins inimaginables.

    Mon avis : 

    "Treize façons de voir" qui donne le titre à ce livre raconte les derniers jours de vie d'un homme. C'est même dans sa tête que cela se passe : des pensées bilans, des constations sur sa décrépitudes, des interrogations sur ses enfants, le souvenir de sa femme. Tout cela de manière un peu décousue comme file la pensée. 

    L'auteur fait effectivement référence à ces caméras placées un peu partout sur les lieux du drame, mais  c'est quand même plutôt survolé et ce n'est que l'alibi du texte à mon sens.

    Les autres nouvelles qui accompagnent ce texte sont globalement assez sombres et ne donne pas à voir le meilleur coté de l'être humain. 

    J'ai bien aimé "Sh'khol" où nous ressentons pour ne pas dire vivons les moments d'angoisse suite à la disparition de son enfant. Rébecca mère seule revient sur l'adoption de son fils, que nous comprenons à demi mot handicapé, et culpabilise de cette disparition suite à un cadeau de Noël plutôt orignal.

    Les trois autres nouvelles plus banales traitent de la solitude avec justesse, des souvenirs violents qui nous reviennent en pleine figure alors que l'on a essayé pendant des années de les enfuir et de la vengeance. 

    Paris avoir lu l'interview de Colum McCann dans Télérama j'avais des attentes sur ce recueil qui n'ont pas comblée. Je ne dirais as que c'est une grosse déception mais je pense que je ne garderai pas un bon souvenir de cette lecture. 


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  • UV de

     Synopsis : Une villa sur une île, au plus fort de l'été.

    Un jour, Boris surgit. Il vient rendre visite à Philip, son vieil ami de lycée. Seulement Philip n'est pas là. Il n'arrivera que demain, après-demain au pire, on ne sait pas.
    Courtois, homme avisé et sûr de lui, Boris s'installe. Très rapidement, il se fond dans le décor et s'avère être le convive parfait, l'élément distrayant. Ravis, charmés et même manipulés à leur insu, tous se laissent happer par son terrible pouvoir de séduction.
    Seul André-Pierre a décidé de se méfier. Il n'aime pas ce genre de type balnéaire et bronzé. Et puis, pourquoi Philip n'arrive-t-il pas ? Pour lui tout alimente l'inquiétude, jusqu'à cette canicule qui entête, qui échauffe les corps avant les esprits. Jamais il n'a fait aussi chaud, jamais la mer n'est apparue aussi désirable et haute, juste là, en bas des marches, par où Philip arrivera.

    Casting : Laura Smet, Jacques Dutron, Marthe Keller, Nicolas Cazalé, Pascal Elbé, Anne Caillon

    Mon avis : 

    J'ai voulu me faire ma propre idée de ce film après la lecture il y a déjà quelques temps du roman de Serge Joncour

    Même si l'histoire ne m'avait pas enchantée, l'ambiance poisseuse du livre est bien rendue, on sent aussi le poids de la chaleur, de la lumière qui écrase les personnages. 

    Nicolas Cavalé est vraiment parfait dans ce rôle de beau gosse énigmatique et qui ne laisse rien paraitre. Tout comme Pascal Elbé en gendre suspicieux et protecteur. Les personnages de Laura Smet et Anne Caillon valent le coup pour les corps de belles jeunes femmes bronzées qu'elles exposent.

    Le soleil, la mer et le vent sont des personnages à part entier pour l'ambiance chaude et pesante qu'ils représentent.

     

    UV
    UV Bande-annonce VF

    UV de

     


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  • 1Q84 de Haruki Murakami

    4ème de couverture : 

    Au Japon, d’octobre à décembre 1984. Aux voix d’Aomamé et de Tengo se joint dans ce troisième volume celle du détective Ushikawa. Enrôlé par la secte des Précurseurs, Ushikawa se lance aux trousses de la tueuse et de l’écrivain, et lève un à un les voiles sur leur passé. Sous les deux lunes de 1Q84, un complexe jeu du chat et de la souris se met en place. Pour Aomamé et Tengo, le temps est désormais compté…

    Mon avis : 

    J'ai retrouvé avec plaisir nos 2 personnages principaux Aomamé et Tengo dans de nouvelles aventures vers un final que l'on souhaitait. 

    S'ajoute de nouveaux personnages secondaires qui accompagnent l'un et l'autre  et ouvrent un peu ce monde mais il y a aussi des longueurs avec de nombreuses redites ou rappels qui m'ont un peu lassée par moment d'autant que cet opus fait quand même plus de 600 pages.

    Enfin c'est avec l'arrivée de l'automne que j'ai achevé non sans plaisir cette trilogie de l'été.

    1Q84 de Haruki Murakami

    dans la catégorie LETTRE ISOLEE

    1Q84 de Haruki Murakami


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  • Citation du dimanche #134


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  • Le potentiel érotique de ma femme de David Foenkinos

    4ème de couverture : 

    " On dit souvent qu'il existe des hommes à femmes, on peut considérer qu'Hector est un homme à objets. Bien loin de comparer la femme à l'objet, nous notons toutefois d'évidentes similitudes, et les angoisses de notre héros pourront se refléter dans les angoisses des infidèles, et de tous les hommes transpercés par la rareté féminine. " Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d'escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les œufs d'oiseaux, les moments avec toi, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s'est marié. Alors, il s'est mis à collectionner sa femme.

    Mon avis

    Emprunté à la bibliothèque sur la table "cet été lisez léger" !!

    Nous faisons, au début du roman, connaissance avec Hector, que l'on pourrait qualifié de Collectionneur Maladif/ Compulsif, c'est d'ailleurs en suivant un groupe de collectionneurs anonymes qu'il va peu à peu se détacher de cette pratique, s'ouvrir au monde des vivants et rencontrer sa femme.

    C'est toute une galerie de personnages tous aussi farfelus les uns que les autres, aux travers plus que réalistes mais présentés avec légèreté et drôlerie : les parents d'Hector : une moustache et une faiseuse de soupe, un ami collectionneur, sa femme handballeuse nymphomane, une femme lunaire ... 

    Tout ce petit monde évolue entre situations cocasses et autres excentricités. Le récit est amusant, certaines scènes frisent cependant le grotesque. 

     

     


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